Même si d'autres préoccupations ont pris le devant de la scène, le monde ne s’est pas arrêté de tourner pour autant. La logique industrieuse continue d’opérer, avec ou sans virus, et nous n’en attendons pas moins d’elle.
Nous sommes des êtres biologiques pouvant être affectés par des virus, mais aussi par des conditions climatiques. Tout le monde biologique travaille à la réduction des écarts de température et d’humidité par mille et une stratégies. L’adaptation climatique est une caractéristique collective de la nature et à chaque fois que des espèces vivantes ou des écosystèmes disparaissent, c’est une partie de cette capacité d’adaptation qui s’en va aussi. On a besoin de la diversité biologique et la favoriser fait partie des solutions.
Renverser une tendance qui s'est construite sur deux siècles va demander un «renouvellement des imaginaires». La réussite sociale mesurée par la fortune, la garde-robe ou le nombre de m2 d’espace occupé parait tristement matérialiste. On peut être reconnu et apprécié autrement. Sans trop de succès, on a essayé à peu près toutes les recettes possible pour nous faire changer de comportement, peut-être est-ce une question de point de vue ? Les responsabilités ne sont pas toutes individuelles ni binaires. Économie, environnement, société, connaissances, émotions et responsabilités forment une dynamique vivante qui s’accommode mal des solutions simplistes.
De la machine à vapeur, qui ouvrait l’ère industrielle, au moteur à essence à injection électronique, on est demeuré sur la même idée, celle de bruler de la matière organique fossile pour augmenter notre pouvoir mécanique. On a les moyens de faire autre chose et mieux, pour notre plus grand bien. L’anthropocène peut être formidable.
Joyeuses fêtes malgré tout et bonne année 2021
Denys Lamontagne - [email protected]
