Parmi les solutions aux problèmes environnementaux, l'alimentation végétale et la végétalisation de l'environnement confrontent directement les modèles de développement sur lesquels nous nous appuyons depuis des siècles. Production agricole, aménagement du territoire, construction, transports... le végétal contre-attaque.
Le végétal travaille pour nous. Il consomme peu et produit beaucoup de choses qui nous sont utiles comme de l'oxygène, des aliments et du bois. Il retient l'eau, colonise des espaces inhospitaliers, adoucit le climat, purifie l’eau et l’air, favorise la vie en général. Il a tendance à s’installer partout en modifiant son environnement, en conséquent il entre en compétition avec nous. Contre un champ en monoculture, il oppose une forêt avec 20 000 espèces de plantes, insectes, champignons et animaux. Il peut aussi transformer un désert d’asphalte et de béton en jardins qui nous enlèvent l’envie d’aller en campagne. Penser en termes de progrès incite à mettre le végétal à notre service avec tout son potentiel et non à l’écarter.
Les nouvelles pratiques en ce qui concerne le végétal vont de la «viande végé» au verdissement des villes, de la promotion des semences ancestrales à la modification génétique de végétaux, de la permaculture à la culture en serres, etc. Les possibilités sont nombreuses; les communautés et même les écoles s’y mettent avec bonheur. Enfin !
La seule plante qu'il y avait dans mon école était dans le bureau de la secrétaire et la cour était en asphalte, entourée par une clôture... Les temps ont bien changé.
Bonne végétalisation
Denys Lamontagne - [email protected]
Illustration : maestro1942 - Pixabay
