Dossiers de la semaine

Littérature jeunesse

Mettre de coté ses préjugés, ses attentes et souvent une bonne part de sa logique permet de se laisser entrainer du coté de l’imagination, dans le monde éclaté de la littérature jeunesse. Ce qui ne veut pas dire de se laisser berner pour autant. On peut reconnaître d’excellentes histoires, comme dans toute production culturelle.

J’ai eu l’avantage d’être précédé par mes frères auxquels mes parents avait offert nombre de livres. Des Spirou, des Tintin, des encyclopédies, des Agatha Christie, du Allan Poe, toutes sortes de livres. Un de ceux qui m’a le plus marqué était «La bataille des Thermopyles» de Hérodote, pas tout à fait le genre de littérature pour enfants, et pourtant on y trouve tout ce qui fait une bonne histoire. J’aurais été déçu de passer à coté, même si je n'étais qu'un enfant de 9 ou 10 ans.

Aujourd’hui, mes enfants ont lu certains des livres que j’ai lu enfant et beaucoup d’autres aussi, des classiques autant que des modernes.  On leur a laissé le plein accès à la bibliothèque familiale. Chanceux qu’il y en ait eu une. Avec la numérisation, l’accès à la bibliothèque se virtualise et n’impose plus sa présence physique. L’ennui nous poussait à ouvrir un livre; maintenant seul l’intérêt peut attirer.  On peut souligner l’augmentation radicale de l’offre en littérature jeunesse et sa qualité; ne reste plus qu’à trouver le lecteur à contaminer.

L’idée d’écrire «pour les jeunes» se développe à mesure que l’on comprend que l’on s’adresse à des futurs adultes. Ce qu’ils intègrent à ce moment sert de fondation à tout le reste. Autant mieux que ce soit bon et qu’ils y développent leur goût. On peut les y accompagner, avec plaisir.

Denys Lamontagne - [email protected]

Illustration : Composita - Pixabay

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