Les premières machines ayant pu se connecter à Internet furent les ordinateurs grâce aux modems. Puis, avec le temps, les appareils téléphoniques sont devenus les objets connectés les plus massivement distribués. Aujourd'hui, nous assistons à une révolution. De plus en plus de machines domestiques semblent en mesure de se raccorder au réseau. Un nombre qui ira en croissant puisque les estimations parlent de 50 à 80 milliards d’appareils de ce type au-delà de 2022.
Il faut dire que les usagers apprécient de plus en plus les services que leur offrent les assistants vocaux dans leur demeure. La domotique gagne effectivement en efficacité avec les progrès des objets connectés qui peuvent se contrôler à partir d’applications. Le milieu médical aussi y voit de grands potentiels pour suivre les patients, leurs habitudes de vie, etc. Pour certains, les capteurs divers seront de véritables alliés dans la médecine préventive.
Par contre, cette multiplication d’objets mis en commun dans un réseau suscite de nombreuses questions. Déjà, celle de la sécurité se pose par le fait que des pirates peuvent créer des dysfonctionnements chez ces produits peu protégés. Des questionnements éthiques se soulèvent avec ces machines pouvant tout enregistrer ce qui se passe dans l’intimité et partager ces données aux géants des technologies. Enfin, le marché des objets connectés cause plus de torts environnementaux puisqu’il exige plus d’énergie et emprunte la voie de l’obsolescence programmée.
Avec les questions légitimes et les possibilités qu’il suscite, l’Internet des objets sera un des sujets les plus captivants des prochaines années. Le grand public devra tôt ou tard s'y intéresser autant que les scientifiques.
Bonnes découvertes!