Dossiers de la semaine

Verdir

En réponse à une inquiétude diffuse mais généralisée, un seul mot, «verdir», simple à comprendre et compris différemment mais toujours dans un sens bénéfique. Car le verdissement apporte des bienfaits à presque tous les niveaux : biologique, psychique, social, physique, économique, esthétique, culturel et j’en oublie certainement.

Entre un espace où s’activent des myriades d’êtres vivants et un autre désertique, le calcul est facile à faire : l’un est très productif et l’autre peu ou pas. Mais il y a plus, l’un exerce un contrôle sur son environnement, réduit les excès et les pénuries, demeure plus équilibré et résilient alors que l’autre est simplement effet de tous les aléas imaginables.

L’effet «vert» à l’école est du même ordre : des étudiants plus équilibrés, des groupes plus dynamiques et un milieu de vie tout simplement plus agréable. Le «déficit de nature» est remplacé par une responsabilité nature.

L’idée de verdissement a germé d’une prise de conscience collective des processus biologiques et environnementaux et c’est, historiquement, la première fois que nos systèmes politiques et économiques sont défiés non pas par une autre idéologie mais par une réalité objective brute : nous faisons partie d’un système biologique bien antérieur à nos idéologies et nous avons intérêt à le comprendre rapidement. Ce que nous définissions comme l’anarchie de la nature est plutôt un système sophistiqué d’équilibres et de relations dont nous commençons tout juste à mesurer la complexité.  Renouer avec la nature ne peut que nous apaiser et nous aider à retrouver un sens de la communauté bien vivante.

Cette édition propose plusieurs voies dans cette direction.
Bonne lecture.

Denys Lamontagne - [email protected]

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