Nous communiquons beaucoup et nous nous adaptons rapidement à ce changement de volume. Pour se faire des amis et les conserver on apprend à ne pas les froisser et à correspondre à l’air du temps en projetant ce qui est valorisé dans son environnement social.
À l’école, au travail, on a le choix de se démarquer ou de se conformer, le plus souvent dans un savant mélange des deux. Le scientifique punk, la mère indigne, l’ouvrier écolo, le chasseur végan, n’importe, en autant que ça nous anime sans trop perturber.
Même si nous n’entretenons pas beaucoup de rapports avec ce qui ne fait pas partie de «notre monde», phénomène naturel amplifié par des algorithmes préférentiels, on peut apprendre à aller au delà des impressions, à cultiver notre ouverture.
La communication possède bien des vertus et pratiquement aucun revers. Elle perturbe seulement quand elle colporte des mensonges ou révèle une vérité que l’on cachait ou voulait ignorer. Autrement, elle permet de nous découvrir et de nous apprécier avec toutes nos différences, nos environnements et nos solutions adaptées à celui-ci. Mieux communiquer en qualité et en quantité, mieux se comprendre, c’est ce que nos rédacteurs vous proposent dans cette édition.
Denys Lamontagne - [email protected]
Éditeur de Thot Cursus
Illustration : YuriP4blo - Pixabay
