Celui qui se lance dans un nouveau domaine aura souvent besoin d’un guide pour en appréhender la complexité. Comme pour l’étranger qui débarque, l’accueil est sans doute la forme la plus fondamentale d’accompagnement : bref et individualisé, mais apprécié et souvent essentiel, sans compter l’effet sur l’ambiance et les dispositions mentales.
L’entrepreneur qui bâtit son entreprise graduellement accumule une somme de connaissances dont il ne soupçonne souvent même pas l’étendue. Il connaît ses clients et leurs caprices, ses produits et leurs particularités, ses procédés de production, ses employés et leurs histoires, des dizaines de protocoles, de systèmes, de procédures administratives, etc. Mais confronté à de nouveaux défis dont il soupçonne la complexité, le besoin de conseil et de soutien adapté apparait comme une solution de choix : limitée dans le temps et répondant à un besoin spécifique, avec des résultats observables.
Les interventions avec les élèves ou employés sont de plus en plus médiatisées par téléphone, messagerie, courriel, vidéo en direct ou même en réalité augmentée. Le recours à ces moyens fait partie de la réalité du mentorat et n’est pas étranger au développement rapide de cette pratique, dans le monde entier. Parfois, il s’agit de transférer des connaissances particulières à de nouveaux arrivants, parfois de sauvegarder le savoir de ceux qui quittent et souvent certaines connaissances ne peuvent pas être formalisées, d’où le recours au coach ou au mentor. Parfois aussi il s’agit d’aider quelqu’un qui est dépassé ou submergé; les qualités humaines du coach seront alors sollicitées intensivement. Ultimement la tâche du coach consiste à rassurer les personnes en ce qui concerne leurs propres capacités. Quand ils sont compétents, son travail est complété.
Denys Lamontagne - [email protected]
