Tous écrivains ? Peut-être pas. Tous scripteurs ? Assurément. Du moins est-ce l'une des missions que s'assigne l'école obligatoire, l'écriture demeurant l'un des fondements de l'accès à la connaissance et l'une des voies privilégiées de sa dissémination.
Les enfants apprennent-ils à produire de l'écrit lors de leur scolarité ? Un peu. Ils apprennent le fonctionnement de leur langue mais consacrent peu de temps à travailler leur communication et encore moins leur style. L'écriture représente parfois une montagne insurmontable. C'est le cas pour les enfants qui souffrent de troubles de l'apprentissage, qui sont nés DYS, ou avec un handicap moteur. Les outils numériques viennent seconder les enseignants et les familles, pour décomposer les mots, les faire passer de l'oral à l'écrit et inversement, rendre l'écriture moins douloureuse.
es Pourtant, les jeunes écrivent de plus en plus, et surtout de plus en plus publiquement. Ils s'affichent au travers d'écrits partiels, fragmentaires, souvent mêlés d'éléments multimédias, dans les réseaux sociaux. Le web bouscule les normes écrites et les métiers de l'édition. Des langages nouveaux s'y épanouissent, utilisant des espaces a priori peu propices à l'imagination. Mais les correcteurs disparaissent, nous laissant avec des textes émaillés de coquilles.
Ecrire est un processus de longue haleine. Thot Cursus vous invite cette semaine à découvrir les outils et techniques qui permettent de le mener jusqu'à son terme, avant de recommencer.
