Plus des 2/3 du traffic internet est composé de vidéos. YouTube est maintenant le second moteur de recherche le plus utilisé. On commence tout juste à mesurer l'importance actuelle et future de la vidéo.
En éducation, chez les jeunes, la vidéo est un outil de sensibilisation et d‘apprentissage de première classe. Dans les entreprises, le «support-à-la-performance» est superbement servi par la vidéo mobile. Presque tous les domaines sont enrichis par la vidéo.
Évidemment on ne regarde pas que des vidéos édifiantes, les vidéos musicaux sont de loin les plus populaires, les vidéos pratiques et scientifiques aussi, mais la plupart des vidéos de longue traîne, soit plus de 90 % des vidéos déposés, sont d'un intérêt sans lendemain et plafonnent à quelques dizaines de vues, ou centaines si son producteur a un bon réseau. La créativité se déploie; pour une production exceptionnelle, 1 000 autres sont nécessaires, c'est le prix à payer.
Les données de YouTube, le deuxième site au monde en termes de fréquentation (le premier étant Google et le troisième FaceBook), sont éloquentes et étourdissantes. La machine s'auto-alimente et le mouvement s'amplifie à mesure que les outils de production et de diffusion se répandent. Nous avons maintenant presque tous dans notre poche à la fois une caméra vidéo et un écran pour les regarder. Sachant qu'il reste plus des 2/3 des humains à connecter au réseau, on a pas fini de dévorer de la vidéo. Le monde est vaste et les points de vues intéressants ne manquent pas.
Cette édition se frotte aux vidéos; les ressources sont si abondantes et intéressantes que je suis devenu videophile en quelques jours.
Je vous souhaite de le devenir aussi.
Denys Lamontagne - [email protected]
Éditeur de Thot Cursus
Illustration : Camil Tulcan - Study Human Movement - Flickr
