Il existe aujourd'hui bien peu de tâches professionnelles qui peuvent être accomplies par un seul individu. D'autant plus que la complexité des environnements, des processus et des réalisations nécessite désormais des compétences variées, difficiles à trouver en une seule personne.
L'élévation du niveau général d'éducation et la mise à disposition d'outils et de ressources de plus en plus nombreux et relativement faciles à appréhender, provoquent pourtant un retour en force du "faire soi-même". Ce qui implique un changement profond de culture, bien visible dans les FabLabs, ces laboratoires propices à l'innovation auxquels s'intéressent aujourd'hui nombre d'entreprises.
Partager le travail, c'est aussi s'appuyer sur des pairs pour conserver son engagement et sa motivation. Les tâches à accomplir dans le cadre d'un apprentissage pratique ou intellectuel sont nombreuses, souvent ingrates et exigent du temps. Il peut alors être intéressant de rejoindre un groupe, comme le font par exemple nombre d'étudiants lors des révisions avant les examens de fin de semestre ou d'année.
Les enseignants ont la réputation d'aimer le travail autonome, voire solitaire. Pourtant, ils sont eux aussi confrontés à des tâches répétitives. Pourquoi alors ne pas mutualiser les préparations de cours par exemple, profiter de ce que certains partagent avec générosité et ajouter à son tour un nouvel objet au pot commun, de temps à autre ?
Partager, c'est s'alléger. Répartir la charge pour être à même de l'assumer et pouvoir profiter ensemble du meilleur. Se dégager de certaines sujétions, telles celles qui nous lient à des fournisseurs, des fabricants, des marques. L'économie collaborative est toute entière fondée sur cette aspiration à la simplification, à la durabilité et à l'autonomie. Êtes-vous prêts à essayer ?
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