La géopolitique est communément considérée comme une affaire de spécialistes. À l'intersection de la géographie, de l'histoire et de la science politique, elle se nourrit en effet de complexité et ses experts sont des as de "l'intelligence", comme l'appellent les Anglo-saxons, autrement dit du traitement d'une information abondante et dispersée, de signaux faibles qu'il convient de rapprocher pour en extraire la signification.
Affaiblissement des pouvoirs nationaux, montée en puissance d'acteurs nouveaux, accélération des communications et obsession d'une certaine "transparence" qui vient à bout des données autrefois bien gardées : tous les éléments sont réunis pour brouiller nos repères et nous faire ressentir le besoin impérieux d'analyses sophistiquées. Le découragement guette lorsqu'on se trouve confrontés à la masse d'informations à assimiler pour saisir la pleine dimension d'un concept. Le développement durable en fournit un bon exemple : l'expression est utilisée à tout va mais qui la comprend vraiment ?
Pour étendre leur influence, les Etats ont recours à différents moyens. L'enseignement supérieur en fait partie. Nous assistons actuellement à la bataille des MOOCs, qui se joue au niveau international.
Pour aborder la géopolitique, de nombreux supports ont été mis à contribution. Profitons-en pour entrer dans la complexité du monde.
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