Les groupes fonctionnent mieux avec quelques empathiques en leur sein, que dire d'une classe d'étudiants ? On préfère les gens spontanément accueillants, signe d'une grande confiance en soi et dans les autres. Les empathiques savent apaiser et aussi prévenir les conflits avant qu'ils n'apparaissent. Tous les enseignants ne devraient-ils pas l'être ?
S'ils sont vraiment empathiques, leur entourage décourage les comportements indésirables et de ce fait ils ont moins à se préoccuper des cas problèmes; même ces derniers sentent et voient par l’exemple comment être mieux acceptés. D’où le subtil effet de contagion de l’empathie.
Pourtant le narcissisme ne colle pas aux personnes que «tout le monde aime», car il ne s’agit pas de popularité mais d’ouverture et de compréhension. Des personnes empathiques peuvent aussi demeurer discrètes et laisser la place à ceux qui sont à l’aise devant. Leur effet est d’autant plus puissant qu’ils n’ont pas gérer leur image, ils sont simplement eux-mêmes. Dans une hiérarchie des états d’être, l’empathie parait se situer en haut, tant elle enrichit son milieu.
Le plus formidable est que l’empathie peut se développer de diverses façons, mais sans faire l’économie de l’examen de ses propres comportements et jugements. Apprécier et reconnaître l’autre n’est pas toujours notre premier mouvement, notre première é-motion. Comprendre sur quoi se basent nos réactions est la première étape vers plus d’empathie. Les suivantes ne sont pas tellement plus difficiles.
Bonne lecture
Denys Lamontagne - [email protected]
