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Publié le 06 juillet 1998 Mis à jour le 06 juillet 1998

Les professeurs de sciences et mathématiques ont une plus-value, mais pas comme enseignants.

Les industries technologiques affichent un énorme message par tout le Texas disant «Aide demandée». Le fait est que les travailleurs éduqués, motivés et prèts à travailler sont en demande et le souhait est que les écoles les formeront.... en autant que les High Schools puissent présenter des professeurs de sciences et de mathématiques.

Car à peu près toutes les écoles du Texas affichent leur propre affiche «Aide demandée». Le secteur de la haute technologie éponge à peu près tout ce qui est formé. Les écoles entrent alors en compétition avec l’industrie dans l’embauche des professeurs, tout en leur offrant des conditions stressantes, des charges en augmentation régulière et un salaire d’ouvrier.

«Qui en veut, quand il devient facile de doubler ses revenus et obtenir plus de respect chez Dell ou Motorola ?»

affirment plusieurs ce ceux qui ont fait le saut vers l’entreprise privée.

Dans les faits, entre 1992 et 1997, 40% des professeurs du secondaire, (incluant anglais, sciences et mathématiques) ont quitté l’école publique selon le Texas State Board for Educator Certification.

De plus, il n’y a que la moitié des professeurs certifiés pour enseigner les sciences ou les mathématiques qui atteignent les classes, chaque année. Le système scolaire du Texas est en manque de 1 152 professeurs de mathématiques et 254 professeurs de sciences. Entre la moitié et le tiers des cours de sciences et de mathématiques sont remis entre les mains de professeurs non-certifiés pour enseigner ces matières. La commission reconnaît même que cette situation est en bonne partie responsable des piètres résultats obtenus par les étudiants aux examens.

Les meilleurs quittent systématiquement. Et seule la prise de conscience que le bien-être à long terme de l’industrie ne passe pas par le démantèlement du système d’éducation en sciences fera en sorte d’arrêter l’hémorragie. Cependant, l’industrie cotée en bourse n’est pas particulièrement réputée pour sa vision à long terme devant une horde d’actionnaires; la solution devra donc venir d’ailleurs.

Améliorer les conditions des professeurs, ce que l’État ne semble pas prèt à faire, pour plusieurs raisons, ou augmenter le nombre de professeurs formés dans les domaines en demande, ce qui ne se fera pas demain.

Personne ne semble penser à utiliser la formation à distance sous supervision. Dans ce type de cas (peu d’argent neuf et urgence) il nous semble que cette solution soit particulièrement appropriée.



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