Les animaux des grands froids et de l'ultra chaud

Les animaux et les végétaux s'adaptent nécessairement à leur milieu de vie, faute de quoi, ils dégénèrent ou disparaissent : ceci est devenu un lieu commun pour peu qu'on se réfère au transformisme de Darwin. Même quand l'environnement naturel est franchement défavorable, voire hostile à toute forme de vie, on peut observer une hallucinante "ingéniosité" déployée pour la survie de certaines espèces.

Un dossier intitulé "La vie, championne de l'extrême", réalisé par Sophie Fleury sur le site d'actualités l'Internaute, nous transporte dans un univers où la lutte pour la survie exploite les moindres ressources intrinsèques et extrinsèques  et pour cause :

1. La sécheresse extrême qui fait encourir le risque de déshydratation mortelle. Aucun organisme vivant sur Terre ne pourrait donc s'adapter à un environnement entièrement privé d'eau. Pourtant, animaux et végétaux ont développé différents stratagèmes pour tirer profit de la moindre gouttelette de pluie ou de rosée : capter et stocker le liquide précieux, transpirer le moins possible, etc.
   
   
2. Le froid extrême qui pose également un problème aux cellules : la température indispensable aux fonctions métaboliques devient insuffisante. Pourtant, nombreuses sont les créatures adaptées aux grands froids grâce à des stratégies pour garder la chaleur : vie au ralenti, métabolisme à bas régime, entrée en dormance, se faire morts et vivants à la fois en véritable "cryogénisation" en attendant des temps meilleurs.
   
   
3. Divers biotopes, hostiles à leur façon, et dans lesquels la vie s'est adaptée malgré tout : fonds marins (véritables abysses, où les créatures doivent supporter l'absence de lumière, la pression, le froid et la rareté de nourriture) hautes altitudes, grottes,  forêt aquatique située dans la zone de balancement des marées, etc.
   
   
4. L'infiniment petit comme certaines bactéries qui se révèlent véritables champions de la vie extrême en battant les records de résistance à la chaleur. 

Ce dossier est une ressource très indiquée dans la classe de sciences de la vie et de la terre, affirme Radhi Maâoui, enseignant et formateur TICE. Il concorde bien avec le programme tunisien par exemple, puisqu'on a deux chapitres qui traitent des sujets d'adaptation des animaux et des végétaux au climat aride. On peut penser à des activités de recherche dans le cadre d'un rallye par exemple où les apprenants devraient élaborer et présenter (en partant des infos du site) les spécificités d'adaptation de certaines espèces locales: dromadaire, scorpion... pour les animaux et alpha, cactus, tamaris... pour les végétaux.

Le site peut bien être exploité pour étudier les multiples modes d'adaptation aussi bien chez les végétaux que chez les animaux selon nos programmes, renchérit son collègue Sayed Taleb : adaptations aux zones arides par le développement du système radiculaire (manque d'eau, température), camouflage chez les animaux (les diurnes et les nocturnes avec les horaires favorables à la recherche de la nourriture).

Comme vous le constatez, chacun peut profiter de ce dossier, par voie formelle ou informelle.

Références

L'Internaute : actualité, loisirs, culture et découvertes... "La vie, championne de l'extrême." Consulté le 10 Décembre 2013. 

http://www.linternaute.com/science/biologie/dossiers/06/0601-vie-extreme/1.shtml.

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