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Publié le 03 décembre 2013 Mis à jour le 03 décembre 2013
Relever le défi de la démocratisation de l'enseignement c'est assurer l'égalité des chances à tous les apprenants. Cela passe certes par des mesures relatives à l'enseignement de masse, la formation initiale et continue qui incluent tous les prétendants au savoir mais on ne peut occulter les diversités de tous ordres, dont le handicap physique et mental.
Trop souvent, on se braque sur le handicap et son porteur que l’on croit condamné à s’assumer en s’adaptant à son environnement, faisant ainsi porter le fardeau au seul individu. Or, la responsabilité est d'abord collective sans omettre que ce qu"on accorde à l'un profite aux autres. On ne nait pas tous mal voyants mais chacun de nous présente des risques de trouble de vision à un moment ou un autre de sa vie et apprécierait certainement de profiter des facilitateurs élaborés pour ceux qui ont des troubles de vision.
Parmi les populations étudiantes à besoins particuliers, il y a ceux qui présentent un trouble de santé mentale (TSM), un trouble d’apprentissage (TA), du déficit de l’attention (TDAH) ou du spectre autistique (TSA) et qui ont besoin d'une prise en charge pluridisciplinaire et continue. Au Québec, depuis 1982, on offre des services particuliers aux porteurs de ce type de troubles.
Le Centre de Documentation Collégiale (CDC) consacre son dernier bulletin aux Étudiants en situation de handicap, diversité et inclusion. Il s'agit d'une réflexion sur le thème appuyée et consolidée par une compilation de documents traitant de ces troubles et des moyens d'inclusion de leurs porteurs dans la vie étudiante et dans la vie tout court. La plupart des documents auxquels ce bulletin réfère sont accessibles en ligne ou disponibles sur demande au CDC.
Deux approches sont à la base de la volonté d'insertion des étudiants à besoins particuliers :
La tendance actuelle est de cibler la concordance entre les demandes du milieu et la capacité d’une personne à y répondre. Par exemple, un individu vivant avec une paraplégie n’est pas un « handicapé » réductible à sa paraplégie mais s’il n’y a pas d’ascenseur ou de rampe d’accès dans un édifice, il se retrouve en « situation de handicap » jusqu’à ce qu’on ait trouvé la façon de contourner l’obstacle, nous explique Odette Raymond, professionnelle d'étudiants en situation de handicap. Il ne s’agit plus de demander à l’individu de s’adapter, avec du soutien et des aménagements, mais de prévoir la mise en place de facilitateurs.
Au Québec, où il y a une forte pluralité culturelle, on note que les mesures mises en place servent aussi à d’autres, aux étudiants dont la langue maternelle n’est ni le français, ni l’anglais par exemple. En somme, ayant ou non un handicap, on est ainsi tous solidaires.
RÉFÉRENCES
Bulletin du Centre de Documentation Collégiale (CDC). “Étudiants en situation de handicap, diversité et inclusion” Novembre 2013, numéro 11. http://www.cdc.qc.ca/bulletin/bulletin-CDC-11-etudiants-situation-handicap-nov-2013.pdf
Voir aussi à propos de la Conception Universelle de l'Apprentissage (CUA)
Trusted Answers from The Hospital for Sick Children - AboutKidsHealth. "Inclusion totale : le temps est-il arrivé? - AboutKidsHealth." Consulté le 3 Décembre 2013.
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