Un petit groupe d’intellectuels influents fait des représentations afin d’introduire une revue en ligne ainsi que la publication, sous la même forme, de travaux académiques à titre de source d’information alternative aux publications dispendieuses.
L’abonnement à certaines publications, notamment dans le domaine de la science et la technologie, peut coûter jusqu’à 15,000 dollars par année. Le groupe, qui comprend des officiers académiques de l’University of Rochester, Columbia University et le California Institute of Technology veut que les professeurs publient en ligne plutôt que sous forme d’imprimé, et demande aux universités de reconnaître les publications «en ligne» au même titre qu’une publication conventionnelle lors de décisions pour l’avancement professionnel.
«Nous ne demandons pas de diminuer l’importance de la recherche comme critère décisionnel lors de promotion, pas plus que nous demandons de tourner le dos aux revues spécialisées.» est-il écrit dans un document produit par l’Association of American Universities et l’Association of Research Libraries. «Ce que nous visons, c’est une façon alternative pour parvenir à ces fins.»
Selon le plan proposé, une fois le document soumis pour «publication» en ligne, il serait révisé par un panel de spécialistes, des pairs dans le domaine notamment. Ces panels, dont les membres seraient nommés par des groupes de gens liés à l’enseignement, donnerait à chaque article soumis une cote ou un timbre d’approbation à la publication. Cette proposition a cependant reçu un accueil peu enthousiaste de la part d’autres groupes.
(Source: Chronicle of Higher Education , 26 juin 1998)