Quelques-unes des qualités de la formation à distance sont d’être accessibles de
partout et en tout temps et aussi d’offrir un menu suffisamment large pour
combler différents besoins et attentes sans devoir forcer tout le monde à
suivre le même cheminement.
Donc, il s’agit d’un outil de plus pour les étudiants talentueux, pour les étudiants en
difficultés, pour faire face aux besoins de formation professionnelle des professeurs et aussi servir comme
ressource de support aux étudiants.
La formation à distance, ici et là
Les résultats exceptionnels de l’école Bellevue dans l’état
de Washington aux États-unis dans les domaines des mathématiques et dans tous
les programmes en général, ont permis de constater que les outils de formation
à distance étaient utilisés, parmi d’autres.
Oui, ils ont placé tout le programme sur Internet,
accessible aux étudiants, professeurs et parents. Les professeurs peuvent aussi y ajouter
des contenus, qui sont alors utilisés par d’autres professeurs de toute la
région qui enseignent le même programme, etc.
Tout ça, il est facile de le comprendre. Ce qui l’est moins,
c'est pourquoi cela fonctionne aussi bien dans cette région et pas autant
ailleurs.
C’est que cette école considère qu’il est important que tous ses
étudiants relèvent le défi. Pas seulement les meilleurs. Elle offre évidement
le support pour ceux qui réussissent bien, mais aussi à tous ceux qui luttent et
s’escriment à essayer. Elle encourage la persévérance par différents moyens. Comme les difficultés des
étudiants sont liées dans plusieurs matières, les résoudre dans une aura
nécessairement des effets dans les autres.
Les succès frappants peuvent en apparence être attribués à trois
choses :
- Un programme d’enseignement bien défini et articulé;
- Des opportunuités de développement professionnel et de
collaboration entre les professeurs;
- Un haut niveau de support pour les étudiants en difficulté
ou simplement moins performants.
L'intention
Mais ce qui apparaît comme le véritable déclencheur n’a que peu
à voir avec ces façons de faire, qui pourraient être différentes ailleurs, mais a tout à voir avec le désaccord complet de se satisfaire d’un taux médiocre
de succès.
En 2003, 49 % des étudiants réussissaient à atteindre le
niveau «aisance» (proficient) en mathématiques aux examens d’état, qui est
le niveau élevé. En 2007, 73 % l’atteignaient.
Entre les deux, il s’est passé quelque chose.
Excelling against the Cultural Tide