Réagissant au nombre croissant d’étudiants en science informatique qui, qu’ils soient gradués ou non, quittent l’école au profit de postes bien rémunérés dans l’industrie, le professeur Peter Denning, qui est aussi administrateur de la George Mason University, s’inquiète à l’effet que la recherche fondamentale soit délaissée et dit:
«Je suis inquiet car nous mangeons nos semences».
Les étudiants peuvent aussi être perdant à long terme en agissant de la sorte; James L. Beug de l’école California Polytechnic explique:
«Ma crainte est que ces étudiants qui n’ont pas terminé leurs études vont être actif environ 7 ans sur le marché du travail. S’ils n’ont pas appris à apprendre, et qu’ils ne peuvent pas devenir des managers par la bande, que leur arrivera-t-il?»
Mais la tentation pour une rémunération immédiate est grande. Guy Smith, directeur du laboratoire multimédia Santa Barbara mentionne:
«Sans vouloir tomber dans l’hystérie, ceci change la perception de l’éducation d’une façon radicale. On entend parler de jeunes qui quittent le High school et qui gagnent dans les six chiffres. Nous avons récemment demandé à 30 responsables de formation en informatique quels étaient les pré-requis à l’admission. Je n’ai pas entendu souvent le mot «diplôme» souvent.»
(Source: New York Times 25 juin 1998)