Parmi les ressources de la Bibliothèque nationale de France, se trouvent des documents cartographiques que l'on associe aux temps des grandes explorations et découvertes. Ces cartes marines habituellement désignées sous le terme "portulans" (de l'italien portolano signifiant "livre d’instructions nautiques") et produites entre la fin du XIIIème et le XVIIIe siècle font l'objet d'une exposition à la BnF.
Découvrir virtuellement les cartes marines Fort heureusement pour ceux ne pouvant visiter l'exposition physique (visible jusqu'à la fin du mois de janvier 2013), les internautes peuvent découvrir les cartes portulans à travers sa version virtuelle publiée sur le site de la Bibliothèque dont la nouvelle mouture de classes.bnf se fait l'écho en Une. En outre, cette découverte virtuelle peut s'effectuer de manière enrichie via une application dédiée gratuite pour iPhone et iPad, comme l'illustre l'animation ci-dessous :
Cette solution numérique n'est pas la seule option offerte. Esri France, en partenariat avec le Labo BnF propose en ligne une application permettant de naviguer de manière simple et intuitive au sein même des cartes (en nombre limité) grâce à un outil zoom très précis et performant. Chaque représentation est accompagnée d'une notice descriptive détaillée et de géosignets facilitant le repérage des différents lieux géographiques.
Certains prédisaient que l'avènement des jeux vidéo allait supplanter les jeux de société. Ces prophètes de malheur ont eu tort : le jeu de société se porte à merveille ! Néanmoins, à l'ère du numérique et de la réalité augmentée, certains se demandent s'ils ne devrait pas prendre le virage numérique. Un débat dans lequel chaque camp a de bons arguments.
Avec son design chic et quelque peu rétro, l'application Magic Tate Ball propose de détourner le concept de la magic 8 ball, cette boule noire qui vous prédit l'avenir en la secouant... Mais au lieu de lire la bonne aventure, l'application cherche les œuvres d'art des musées Tate, correspondant à votre environnement.
La réalité augmentée devrait être très présente dans les institutions muséales d'ici deux ou trois ans. Les applications basées sur la reconnaissance de marqueurs tend à disparaître au profit de celles qui fonctionnent à l'aide de la reconnaissance d'images, les marqueurs -souvent peu esthétiques- disparaissant de l'environnement. Le monde de l'éducation - et forcément celui de l'éducation muséale- adopte la réalité augmentée qui utilise la géospatialisation parce qu'elle crée une expérience d'apprentissage immersive plus authentique.
Si on ne peut ignorer les avancées déterminantes permises par les technologies numériques, par exemple dans le champ du handicap et, plus largement, dans le domaine médical, on est en droit de s'étonner à l'instar de l'auteur d'une certaine passivité d'un très large public vis-à-vis des outils numériques que nous utilisons au quotidien.
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