Suite à un tollé général, l’Educational Testing Service (ETS) a décidé de suspendre les examens sur micro-ordinateurs dans au moins une vingtaine de pays africains. Le nombre d’étudiants de la région sub-saharienne inscrits aux tests de langue anglaise du TOEFL a diminué des deux tiers par rapport à l’année dernière, année qui a vu les épreuves passer du mode traditionnel au mode informatique. Des représentants du gouvernement américain en poste en Afrique ont rapporté que de nombreux étudiants n’ont pu se rendre aux centres régionaux d’examen pour y passer les épreuves informatisées du TOEFL. De plus, il existe une certaine controverse quant à la connaissance de l’utilisation des ordinateurs par les étudiants africains.
« Il est malavisé d’imposer l’informatisation de tests de compétence en Afrique tant que l’on ne possédera pas l’assurance que l’infrastructure, les connaissances en informatique des étudiants et le mode d’administration des tests y sont appropriés »,
affirme un porte-parole de l’African Studies Association.