Inutile de nier que la charcuterie a mauvaise presse : les saveurs sont excellentes mais les excès désastreux. Les nutritionnistes n’ont de cesse de dénoncer les dangers du choléstérol, de l’obésité, les dermatologues prêchent le teint de pêche tandis que les adolescents, devant leurs premiers boutons, regrettent amèrement leur saucisson !
Pourtant la tentation est grande de céder à l’appel de la charcuterie, au doux chant du boudin, de la saucisse et du pâté le soir au fond des pots. Un site vient à point nommé pour nous déculpabiliser : la FICT (Fédération française des industriels charcutiers traiteurs transformateurs de viandes) édite d’intéressants dossiers scientifiques qui lèvent le voile sur pas mal d’idées reçues concernant les mauvaises graisses de cochon !
Le Centre d’Information sur les Charcuteries n’a rien d’une page perso consacrée à la bonne bouffe. L’interface est sobre, le discours aride mais pertinent et nulle image de cuisseau de porc ou de terrine à l’horizon. Tout est fait pour que le consommateur soit dûment informé sur les charcuteries qu’il aime tant : quels sont les apports en protéines, lipides, le fer et les vitamines ? Pourquoi les charcuteries sont-elles appréciées des personnes âgées ? Pourquoi la femme enceinte trouve-t-elle dans la charcuterie un apport nécessaire à son équilibre ? Bref, tout est bon dans le cochon !
Halte aux préjugés
Le même souci de vérité inspire la rubrique "VRAI/FAUX" sur la charcuterie : saviez-vous par exemple que dès le sixième mois, on peut habituer le nourisson à faire la différence entre les saveurs en lui donnant de la viande.
Les fiches diététiques feront fondre vos dernières réticences comme saindoux au soleil : la charcuterie ne serait pas responsable des problèmes de choléstérols...
Vous hésitez encore à vous précipiter vers la porte du frigo ? Donnez-vous bonne conscience en allant jeter un oeil sur la page consacrée aux produits charcutiers (photos à l’appui, vous y apprendrez les procédés de fabication des principaux saucissons, des meilleures saucisses, des jambons les plus fins et des terrines les plus goûtues. Les rédacteurs vous ont meme dégôté quelques références littéraires encourageantes comme ce petit texte de Rabelais faisant mention de l’Andoyle, fière ancêtre de notre Andouille.
En savoir plus sur cette
ressource
Voir plus de ressources de cette institution