Cet tableau «TechGerms» publié sur Mashable nous apprend qu'on trouve de la merde sur 16 % des téléphones portables, que les claviers et souris portent en moyenne 60 fois plus de germes que les cuvettes de toilettes et que les télécommandes publiques sont affreusement crottées, plus que les poignées de porte, les interrupteurs ou les robinets de lavabo.
Et si vous avez déjà été l'utime utlisateur d'un clavier martyrisé par de nombreux collègues avant vous, vous avez peut-être vu après quelques jours vos doigts se couvrir de champignons... Ne criez pas, l'histoire est vraie.
Si le nettoyage du clavier commence à être pris au sérieux, ce n'est pas encore le cas avec les écrans tactiles et toutes les interfaces «visuelles» ou physiques que l’on peut toucher : tableau blanc, mur, table et même le tapis d’exercice relié à la Wii, tapis souvent utilisé pied-nus. Heureusement que les traces de doigts gênent la visibilité sur les écrans sinon on ne s'en soucierait guère.
Comme les outils technologiques sont fréquemment utilisés dans les écoles et les bureaux et sachant que les germes de la grippe diffusés par éternuements ou crachats peuvent rester vivants jusqu’à 48 heures sur une surface, et sans doute plus dans un milieu «riche», on comprendra que quelques simples précautions réduisent radicalement leur potentiel de transmission.
Les claviers, souris et surfaces tactiles utilisés par tout le monde sont évidemment les cibles prioritaires : dans les classes, bibliothèques et centres de documentation, ces surfaces méritent d’être nettoyées fréquemment, selon l’intensité de l’usage et des infections en cours dans le milieu. Le genre de tâche à programmer collectivement pour faciliter la prise de conscience.
Laver les surfaces, mais pas avec n’importe quoi
La plus simple pratique consiste à laver les surfaces de contact avec un tissu imbibé d’alcool à friction ou d’une solution chlorée. On peut aussi exposer les produits sensibles sous des lampes à ultraviolet.
En revanche, on ne gagne pas beaucoup à mouiller un chiffon avec sa salive, à utiliser la manche de son pull ou le bas de sa jupe pour nettoyer : on ajoutera alors de nouveaux germes bien actifs ou bien on fournira matière à survie (humidité et matières organiques) aux germes.
De plus, le choix du support de nettoyage a pris une nouvelle importance. Une découverte accidentelle faite par des étudiants d’un cours de biochimie de l’Université Laval et publiée dans l'«American Journal of Infection Control» a permis de démontrer que tous les papiers comportant des fibres recyclées ont actuellement des taux des germes pathogènes de 100 à 1 000 fois plus élevés que leur pendants de première production, ce qui les rend totalement impropres aux fonctions de séchage des mains et actions d’hygiène hospitalière.
En attendant que les papiers recyclés soient stérilisés, il est préférable d’employer d’autres supports de nettoyage.
Corvée de dégermination technologique ce matin !
Tech Germs
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