L’anneau de la 3D francophone : une mine de ressources à partager
Rassembler les professionels, passionnés, ou développeurs en infographie.
Publié le 12 décembre 2011 Mis à jour le 12 décembre 2011
L'accès à des millions de documents en ligne a fait tomber dans l'oubli nombre de publications papier plus anciennes. Quand ces dernières n'ont pas été numérisées et dorment dans les rayonnages des archives des instituts de recherche, il y a fort à parier qu'elles ne seront plus jamais utilisées. Et pourtant ! Ces documents furent en leur temps le produit d'expertise pointue sur différents sujets.
La littérature sur le développement, souvent détenue par des institutions dans des pays du Sud qui ne bénéficient pas de programmes de numérisation des fonds anciens, est un parfait exemple de ce phénomène. A tel point qu'un expert de la recherche pour le développement a pu dire "la plupart des réponses aux défis majeurs du développement sont connues, mais l'information est inaccessible, inutilisable ou pas accessible". C'est pour rétablir l'accès à l'information accumulée pendant des dizaines d'années que la British Library for Development Studies a noué des partenariats avec des centres de recherche en Afrique et en Asie pour numériser leurs documents majeurs et les rendre accessibles via les moteurs de recherche, sous une licence Creative Commons.
Des partenariats ont été noués avec des organismes au Ghana, en Ouganda, au Kenya, en Ethiopie, au Zimbabwe et en Inde, qui a d'ores et déjà permis la numérisation et la mise en ligne de plus de 600 documents de première importance depuis l'ouverture de cette bibliothèque numérique, en septembre 2011. Cette activité est financée au travers du programme Mobilising Knowledge for Development piloté par l'Institute of Development Studies, en Grande-Bretagne. L'institut appelle de ses voeux de nouveaux partenariats, pour accroître le nombre de documents accessibles en ligne et de zones géographiques couvertes.
Les instituts francophones d'Afrique ont tout intérêt à s'associer à ce programme, pour revitaliser les considérables sommes de connaissances et d'expertise ayant été produites au travers des différents projets et programmes de développement qui se sont déroulés dans leurs pays. Car ce qui n'était pas pertinent ou réalisable au moment de leur production l'est peut-être devenu depuis... Pour ce faire, il suffit de prendre contact avec Henry Rowsell, responsable de la librairie numérique de la BLDS.
Source : Is the only good knowledge, new knowledge ? Cheryl Brown, Research to Action, 22 septembre 2011
Illustration : The World Fish Center, Flickr, licence CC BY-NC-ND 2.0
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