On commence à l'heure...
Des organismes de formation déclarent régulièrement que sur 50 inscrits à un webinaire (Séminaire en ligne et en direct) ou à une conférence en direct, seuls une vingtaine, parfois 30 se présenteront à l’événement.
Parmi les raisons les plus souvent invoquées
- être occupé à autre chose de plus important ou être simplement engagé dans une activité à ce moment. Les gestionnaires décideront que la priorité est accordée à la production.
- pouvoir regarder l’événement en différé. Ce qui ne nécessite pas d’avoir à participer, à commenter, à fournir un effort intellectuel et social supplémentaire. Ce qui donne en outre la possibilité d'activer l'«avance rapide»,alors qu'en direct il faut tout écouter de manière linéaire.
- l’absence de conséquences. On remarque que lorsqu’il y a des frais d’inscription, des attentes des collègues ou que l'événement fait partie d’une certification ou d’une attente de l’employeur, le taux d’absentéisme descend.
- le faible retour sur investissement. Si le rapport entre le temps consacré vs la quantité et la qualité de l’information reçue est trop faible, on trouvera des alternatives plus efficaces, comme lire la documentation ou un rapport sur l’événement.
- les objectifs de formation flous ou indéfinis. Quand les objectifs pédagogiques sont clairs et que les compétences à atteindre sont bien définies pour les participants, le taux de présence augmente. Certains webinars sont de simples conférences à sens unique ou encore des boniments de vente d’un service ou d’un produit; l’intérêt est alors bien moindre.
Le webinaire est une nouvelle forme de transmission de la formation et mérite de passer de la transposition du séminaire en classe à une forme qui exploite le plein potentiel du web, de la participation et du multimédia. Il y a mieux que les diaporamas et le chat. Les taux de présence pourront alors passer à un autre niveau.
Pour l'article complet : Webinar No Shows - Elliot Masie
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