Compétences de l’éducateur en ligne***
Des programmes centrés sur l’apprenant et un instructeur compétent sont les deux clés du succès de l’enseignement supérieur.
Publié le 02 novembre 2010 Mis à jour le 02 novembre 2010
L'initiative émane de la Fondation canadienne Métropolis Bleu dont la mission est de "réunir des gens de différentes cultures pour partager le plaisir de lire et d'écrire". Dénommée Twitosphère, cette initiative vise à permettre aux étudiants d'apprendre une langue seconde de façon ludique.
Le scénario pédagogique indique qu'il poursuit cinq objectifs :
Comme son nom l'indique, Twitosphère se déroule sur la plate-forme publique Twitter mais aussi sur un blogue créé spécialement et hébergé Blogger.
Dans la pratique, l'activité se déroule en deux temps. D'abord, les participants sont invités à exprimer dans leur langue seconde ce qui compte dans leur vie quotidienne. La production ne doit pas excéder 140 caractères pour être publiable sur Twitter.
Les meilleurs gazouillis (tweets) seront sélectionnés à l'issue de cette première phase et les auteurs seront à nouveau invités à développer leur idée à travers un billet qui sera publié sur le blogue. Dans ce dernier cas, il n'y a plus de restriction quant à la longueur des textes.
Dans l'ensemble, une attention sera accordée à la syntaxe, à la grammaire et à l'orthographe.
Usage des TIC à l'école
En l'espèce, cette activité est un concours avec ses exigences en termes de temps et de conditions de participation. Elle n'est ouverte qu'aux étudiants canadiens, de 13 à 16 ans, du secondaire 3 à 5. L'inscription à ce concours est censée avoir pris fin le 29 octobre dernier mais le formulaire est toujours en ligne, pour les enseignants qui seraient intéressés.
En rendant compte de cette expérience, nous aimerions faire découvrir aux lecteurs une expérience d'utilisation des TIC en éducation et principalement dans l'apprentissage d'une langue seconde.
Au-delà d'une simple expérience, il est question d'un positionnement sur l'usage des TIC à l'école dans un contexte marqué l'interdiction de l'accès aux réseaux d'informations dans des établissements scolaires pour des raisons évidentes de protection de la vie privée des usagers.
Faut-il interdire pour interdire ? Ne pas interdire sans avoir éduqué au préalable, répondent les responsables de Twitosphère qui ajoutent : "Nous ne pouvons néanmoins ignorer les technologies de l'information et des communications (TIC) et leur influence sur la société actuelle. Les réseaux sociaux et d'information remportent beaucoup de succès auprès des jeunes et il est important que le corps enseignant et les intervenants du domaine de l'éducation analysent les possibilités qui existent d'en faire un usage pédagogique".
Photo : Mark Pannell, Flickr, Licence CC.
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