Voici trois sites forts différents les uns des autres mais qui tous cherchent à tirer parti des ressources libres en éducation. On peut y étudier seul ou à l’aide de d’autres, collaborer ou non, créer des ressources ou en profiter.
- Open Study
Réseau social de formation ouverte. Lieu de collaboration pour les étudiants d’un domaine ou d’un cours particulier.
- Nixty
Réseau de partage de formations ouvertes. Répertoire de cours ouverts complets et collaboration avec ceux qui les suivent. On peut aussi créer des cours et les déposer sur le site.
- Student Circle
Réseau éducatif social. On peut y travailler en réseau autour d’un sujet ou en groupes thématiques. Surtout du partage de ressources et des discussions.
Des pratiques supportées... ou non
Pour un étudiant, lorsque l’on aborde un nouveau domaine, les premières questions que l’on se pose risquent fort d’avoir déjà été répondues; aussi on aura plus intérêt à consulter les FAQ ou le wiki que d’exprimer publiquement ses questions sur un forum. Le plus souvent on questionnera d’autres étudiants de son groupe. Graduellement, à mesure que l’on maîtrise de mieux en mieux le sujet, les interventions se déplacent vers les forums et les contacts avec les professeurs, tuteurs, animateurs ou spécialistes.
Pour un professeur nouveau venu dans l’enseignement en ligne, il se fera normalement les dents sur des cours courts ou copiera un modèle existant qu’il aura apprécié. La scénarisation est une activité chronophage et on cherche à la réduire à l’essentiel. L’aide de d’autres professeurs sera d’autant plus appréciée que leurs critiques seront constructives. Les groupes de support de professeurs sont particulièrement utiles.
Pour les tuteurs, lorsqu’il y en a, le travail en amont consiste à compiler les questions les plus fréquentes et à y répondre en détail et en faire une référence en ligne. Il compilera également les problèmes les plus fréquents et à les communiquera aux techniciens, aux professeurs et à ceux qui peuvent les corriger. En aval, les palmarès, les communications d’animation, les activités de valorisation sont autant de moyens de stimuler l’engagement et l’implication des étudiants.
Les évaluations et la certification sont encore les grands absents, mais on peut s’attendre à voir cet axe se développer surtout qu’il risque d’être un moyen de financement vital pour divers intervenants dans la chaîne de production et de diffusion des ressources libres.
Aucun de ces sites ne permet toutes ces actions, mais on en retrouve des éléments sur chacun. Nul doute que bien des évolutions sont encore à prévoir dans les approches collaboratives en éducation, mais la recherche pratique est bien commencée.
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