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Publié le 04 mai 2010 Mis à jour le 04 mai 2010
La France n’a pas colonisé l’Inde, aussi la délocalisation des activités d’évaluation des enseignements ne sera pas aussi facile qu’elle ne l’est pour les universités américaines et anglaises.
Simple question de coût/bénéfice, le temps d’un professeur d’université est mieux utilisé à enseigner et à chercher qu’à superviser ou corriger des copies de travaux d’étudiants, surtout lorsque les exigences de production académique augmentent, autant pour les étudiants que pour les professeurs. Aussi quand une firme propose de confier la correction de travaux à des gens qualifiés, offre un suivi consciencieux à un coût très concurrentiel, accepter constitue une bonne décision.
Ainsi le professeur peut-il consacrer plus de temps aux étudiants ou à la recherche, les étudiants bénéficient d'un support plus attentif et l’institution engage moins de frais. Enfin, les professionnels qualifiés d’Inde, de Malaisie ou de Singapour peuvent travailler sans s’exiler.
La formule semble particulièrement populaire dans les écoles de commerce qui appliquent justement les principes d’efficacité qu’elles enseignent. La tendance ne s’impose pas encore en Europe, trop peu de gens qualifiés parlant d’autres langues que l’anglais sont disponibles à l’étranger, mais on pourrait voir un jour le phénomène apparaître aussi pour le français, l’espagnol et le portugais, les grandes langues coloniales.
Une tendance qui manifeste encore un peu plus de l'éclatement des fonctions assurées par les établissements d'enseignement et leurs personnels.
Pour l’article complet ainsi que les liens de référence : Quand les délocalisations touchent aussi l'enseignement supérieur...
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