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Publié le 18 octobre 2010 Mis à jour le 18 octobre 2010

Travail collaboratif et web 2.0... un beau couple !

Jean-Marie Gilliot, enseignant-chercheur au département informatique de Télécom Bretagne anime depuis 2006 "Techniques innovantes pour l'enseignement supérieur", un blog qui propose des billets réflexifs sur la pédagogie universitaire, les ressources éducatives, les évolutions du web, etc. En septembre 2010, il a rapporté une expérience d'écriture collaborative qui s'est déroulé dans le cadre de la formation d'élèves-ingénieurs, spécialisés en informatique, réseaux et télécommunications.

L'exercice est simple : il s'agit pour ces élèves-ingénieurs, organisés en groupe de 4, de répondre à des questions d'approfondissement du cours ou de résoudre un petit problème en se servant de quelques outils du web 2.0. populaires :

  • Google pour la recherche documentaire ;
  • Diigo pour le marquage et l'annotation des ressources ;
  • Etherpad et Google Docs pour l'écriture collaborative ;
  • Le blog du cours pour déposer les travaux ;
  • Diigo toujours et Twitter également pour faire des retours.

 

L'expérience n'étant pas terminée, il n'est pas question d'évaluation pour l'heure mais de bilan à mi-parcours. Un bilan satisfaisant à en croire Gilliot : "Après un peu d’étonnement, ils ont rapidement essayé les outils, accroché à certains (l’écriture collaborative surtout), hésité sur d’autres (l’utilisation de Diigo reste inégale). Pas de problème de démarrage avec le public concerné, ni sur la prise en main, ni sur le problème de la multiplicité des outils. Et en tout cas, l’implication était totale, et les discussions autour de l’organisation du travail de groupe ont été nombreuses sans les empêcher d’avancer."

Pourquoi tout a plus ou moins bien marché ?

Plusieurs réponses peuvent être faites à cette question. D'abord l'innovation pédagogique a de toute évidence joué un rôle dans l'impulsion d'une dynamique à la classe. L'évaluation permettra d'apprécier la longévité de cette dynamique et de déterminer sa relation avec des facteurs comme l'usage des outils du web 2.0 en classe, le travail collaboratif à 4.

Ensuite, il faut insister sur le niveau de maîtrise des outils. Les étudiants en l'espèce étant des accros des nouvelles technologies, selon le narrateur, le problème de prise en main ne se posait pas. A supposer que cette expérience ait achoppé sur des difficultés d'utilisation, le résultat n'aura sans doute pas été le même.

Autre réponse plausible, nous sommes en présence d'une situation d'intégration pédagogique du web 2.0. La technologie n'a pas été mobilisée pour le fun mais elle a une place spécifiée dans le scénario pédagogique. Elle intervient à un moment opportun du cours (après l'exposé) et est justifiée par l'approche pédagogique (apprentissage par problèmes).

Sans risque de nous tromper, nous pouvons avancer que tous ces paramètres ont contribué au succès de l'expérience. Toutefois sa pérennisation dépendra de la réflexion engagée autour et des décisions qui en seront issues. Comme l'illustre le questionnement de l'auteur en dernière partie du récit.

Voir : Tous sur leurs claviers : Une expérience d'écriture collaborative par petits groupes en classe.

Source de l'image : JISC infoNet, Flickr, Licence CC.



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