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Publié le 06 octobre 2005 Mis à jour le 06 octobre 2005

Cameroun : Modibo Diarra pour la massification de l’éducation et les têtes dans la lune***

Invité par un consortium international, Modibo Diarra, le Malien de la Nasa, a visité deux grandes villes camerounaises. Il y a rencontré les hommes d’affaires, les chercheurs, les universitaires, les étudiants, les journalistes et les élèves. La Fondation Pathfinder pour l’éducation et le développement qu’il crée en l’an 2000 cherche à promouvoir l’éducation scientifique comme base du développement durable.

Le succès de cette visite tient, non seulement de la personne et de la personnalité de l’hôte, mais surtout aux idées qu’il a distillées à ses admirateurs et à ses auditeurs. Partout où il a été reçu, que ce soit avec les opérateurs économiques à Douala, avec les universitaires et les étudiants à l’Hôtel Hilton ou encore avec les journalistes de la CRTV, la télévision camerounaise, le voyageur interplanétaire a galvanisé le monde des jeunes et des chercheurs.

Parmi les points qu’il a abordés figure l’éducation massive. L’éducation, a-t-il martelé à chacune de ces étapes, est la clé qui ouvre la porte des rêves les plus fous. Et le continent, très peuplé, est encore analphabète. La création des pôles d’excellence devrait constituer une priorité visant la solidarité et la communauté des actions entre les pays africains.

Un des modes à retenir pour massifier cette éducation est l’enseignement à distance. La mise en commun des programmes, l’établissement d’un canevas prioritaire pour des axes de recherches, la mise à disposition des moyens de télécommunications appropriés à travers une intelligente exploitation des satellites, le transfert des technologies peuvent constituer une base solide pour le redéploiement d’une éducation forte.

Les enfants africains ont la possibilité de réliser leurs fantasmes et rivaliser avec ceux d’Europe, d’Asie ou d’Amérique dans tous les domaines pointus, il leur faut simplement s’investir. Cheick Modibo Diarra a été perçu par la jeunesse comme le symbole d’une nouvelle espérance.

Mais peut-on étudier sans salle de classe ? L’Université virtuelle africaine qui coûte les yeux de la tête et une certaine peau demeure encore inaccessible aux nombreux Africains qui aimeraient arriver sur la planète Mars de la connaissance. Ils n’ont encore l’intelligence que pour rêver et la tête continûment dans la lune.


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