Il y a quelques temps, tous les outils de communication répercutaient sur le net un appel à propositions relatif au développement de la société de l’information. Cet appel était le quatrième du genre. Il a été lancé au titre du sixième programme-cadre de recherche de l’Union européenne. L’accueil massif réservé à un appel de cette nature montre, s’il était encore besoin, que ce n’est pas seulement le besoin de fonds qui motive un tel engouement.
La commission a reçu 1300 dossiers portant sur les objectifs prescrits par la compétition. Selon Ch. Lagane de VNUnet, ces dossiers de candidature répondaient à
des besoins industriels et sociétaux en matière de microélectronique, de nanoélectronique, de communication mobile et de technologie à large bande.
En même temps, l’objectif concerne la création d’emplois dans le cadre d’un programme sur l’initiative "i2010 - Une société de l’information pour la croissance et l’emploi" adoptée le 1er juin dernier par la Commission car, explique V. Reding, le Commissaire européen responsable de la société de l’information et des médias,
les investissements en faveur des Tic sont ceux qui ont le plus de chances de promouvoir la croissance et l’emploi.
Il est pourtant curieux, pour un Africain du Sud du Sahara de comprendre et d’admettre, comme le regrette V. Reding, que
ces investissements restent nettement insuffisants en raison du manque de ressources, tant au niveau de l’UE qu’à l’échelon national.
Pour encourager la recherche et le développement de ces outils, l’Union Européenne débloque un milliard d’euros pour les TIC en Europe. Elle récompensera ainsi 276 projets sur l’ensemble des 1300 propositions reçues.
En lisant l’ensemble de l’article, le lecteur se rendra compte du sérieux que met l’Union européenne pour accroître le domaine des Tic qui lui permettra de s’insérer bien mieux encore dans la Société de l’Information.
L’article révèle en plus que
au cours des 5 prochaines années, l’Europe va poursuivre ses aides à la recherche autour des systèmes cognitifs (outils décisionnels d’enregistrement et d’interprétation des événements), dans la sécurité et la fiabilité des systèmes d’information et de communication, ainsi que dans les applications des domaines de la santé, des transports, de la création de contenus ainsi que des administrations et services publics.
Et dire que l’Afrique pense à autre chose de bien plus futile, retardée en cela par les maladies et la pauvreté. L’UE donne cependant un exemple sérieux dont devraient s’inspirer les pays d’Afrique pour commencer à vouloir penser à leur avenir.
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