Si le titre vous semble paradoxal, vous avez tout compris. Quand l’université se penche sur les masses elle utilise son propre vocabulaire.
Reste à voir maintenant si le socio-construtivisme est soluble dans la e-formation.
Le portail TECFA SEED (Seed = seeding cultural change in the school system through the generation of communities engaged in integrated educational and technological innovation) est «un centre d’échange et de collaboration bilingue pour les pédagogies socio-constructivistes sur Internet.»
Ouvert aux partenaires locaux de SEED (principalement un réseau d’écoles, leurs enseignants et leurs élèves), aux participants, étudiants et enseignants des cours et diplômes offerts à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Genève et enfin à toute personne intéressée par les technologies de soutien aux scenarios socio-constructivistes, on y trouve une animation régulière et des références spécialisées.
Mais curieusement, rien qui ne laisse présager une ouverture «aux masses». Le ton demeure spécialisé, tout comme les sujets abordés. La masse comme sujet d’étude en quelque sorte.
On aurait aimé quelques liens vers des activités éducatives de masse, au moins celles étudiées. Il y a plus que les Wiki. Même le répertoire vers des communautés éducatives virtuelles est vide, pourtant il y en a !
Bref, pour la masse, on repassera : actuellement, il s’agit plus d’un site local d’un groupe d’étudiants et de professeurs de bonne volonté.
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