Rapport annuel 2006 des inspections générales IGEN/IGAENR***
Cette lecture est plutôt de bon augure pour l’avenir.
Publié le 13 septembre 2004 Mis à jour le 13 septembre 2004
La Communication Initiative est une association qui travaille à étendre une communication de qualité et la conduite du changement pour le développement social. Elle a hébergé une enquête sur les intérêts et les besoins de l’apprentissage en ligne pour le développement dont voici les questions .
Les personnes travaillant pour le développement - communication du développement incluse - se tournent de plus en plus vers Internet afin d’améliorer leurs connaissances et mettre à jour leurs compétences. Communication collaborative, évaluation de programmes et plans de campagnes sont leurs priorités.
Voici quelques conclusions d’une étude de trois mois conduite par le programme universitaire d’Ohio University (U.S.A.), le Communication and Development Studies (CommDev), soutenu par la Communication Initiative au travers de ses technologies en ligne et en réseau. De janvier à mars 2004, plus de 500 personnes dans une cinquantaine de pays ont répondu à ce sondage de 17 questions. À la suite de quoi CommDev développe des cours en ligne sur la communication pour le développement et le changement social pour 2005.
"Ces dernières années, nous avons eu une forte demande d’apprentissage en ligne»
explique David Mould directeur de CommDev."Beaucoup de gens n’ont ni le temps, ni l’argent pour passer une année ou deux dans un programme d’université, loin de leur travail et de leur famille. Nous avons décidé de dégager - de manière systématique - s’il y a un besoin réel pour la e-formation, et ce que cela prend de la mettre en pratique»
.Les résultats
Sur les 559 réponses à l’enquête, 73% proviennent d’individus basés dans les pays en développement; l’origine des autres : Etats-Unis, Canada, Europe de l’ouest, Scandinavie, Australie et Nouvelle-Zélande. Alors que le chiffre le plus élevé de réponses provient des USA (17%), des chiffres significatifs sont aussi à noter du Nigeria (9%), de l’Inde (6%) et de l’Afrique du Sud (4%), suivis par le Kenya, l’Ouganda, le Malawi, le Pérou et le Royaume Uni.
Parmi les professionnels des ONG nationales, internationales, les consultants et les décideurs gouvernementaux interrogés, même ceux qui ont déjà des diplômes universitaires sont intéressés par la e-formation à tous les niveaux de carrière : plus de 65% ont répondus que des cours en ligne les intéresseraient.
Les obstacles à l’e-learning dans les pays en développement sont la lenteur des téléchargements en ligne et les connexions peu fiables par modem téléphonique. On veut passer son temps à lire, écrire et apprendre, pas à se connecter.
L’étude montre un meilleur niveau d’accès internet qu’on imaginait. Plus de 60% des participants indiquent utiliser le haut-débit (ADSL ou câble) au travail (USA 70%, Nigéria et Inde 50%), et 50% dans des points d’accès publics (bibliothèques, centre de ressources ou cyber-cafés). Près de 42% passent par un modem téléphonique et 23% disposent du haut-débit à la maison (USA 75%, Inde 60%, Nigéria 25%).
L’idée est de rendre les cours disponibles à ceux qui ont l’accès le plus bas et de privilégier contenu et apprentissage sur l’emballage et le design.
Les trois domaines privilégiés dans lesquels les professionnels souhaitent améliorer connaissances et compétences : la communication collaborative, l’évaluation de programmes et les plans de campagnes. Des cours ciblés et pratiques sont en demande.
Sur la base d’une semaine, la moitié des participants sont prêts à effectuer 4 à 6 heures de travail en ligne, un tiers 1 à 3 heures et 20% plus de 8 heures.
Question clé des coûts de la e-formation, moins de la moitié (41%) est disposée à payer les cours en ligne de sa poche (principalement aux USA); les autres comptent sur les bourses et allocations d’employeurs et d’agences. Une majorité des participants (65%) désirent une reconnaissance académique et professionnelle certifiée.
Prochaine étape
L’équipe de CommDev analyse les résultats de cette étude afin de concevoir des cours sur les trois domaines d’intérêt. Elle se compose de jeunes doctorants : Ketan Chitnis (Inde), Emmanuel Adugu et Phyllis Dako-Gyeke (Ghana). Grâce à d’autres recherches et discussions avec des organisations partenaires comme le Communication for Social Change Consortium , l’équipe de CommDev a défini des objectifs clés. Les cours devront :
L’un des défis majeurs de l’e-learning est d’encourager des interactions en vue du partage de connaissances et d’expériences en favorisant l’apprentissage entre pairs. L’équipe étudie deux approches :
Pour lire l’artcile complet : The Drum Beat - Issue 246 - Online Training: Survey Results, Avril 2004Pour contribuer vos commentaires, contactez l’équipe de CommDev .
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