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Publié le 20 mai 2007 Mis à jour le 20 mai 2007

Cameroun : les quelques retombées du Nepad

Le Népad ? Il y a longtemps que la radio en avait parlé. Quelque chose avec le Japon ou avec le président sud africain, quelque chose comme ça. Oui, c’est le président sénagalais qui avait initié cette affaire là non ? Cette discussion entre deux enseignants dans la cour du lycée se déroule lors de la dernière actualité des Tic au Cameroun. Personne, en réalité ne connait véritablement les origines et les objectifs du Népad

Pourtant, la semaine dernière, en pleine préparation des festivités relatives à l’unité nationale du 20 mai et surtout, à la douleur étreignant les familles qui ont perdu un membre dans l’avion, un phénomène important passait sous silence. Il concernait l’accès des jeunes élèves au multimédia et aux nouvelles technologies. Les grands hotels et les cravates, et les civilités.

Le Cameroun, ce 16 mai, a signé des protocoles d’accord avec trois organismes tout aussi inconnus qu’utiles, en l’occurrence, la Commission e-Afrique du NEPAD, Microsoft et l’ AMD, l’"Advanced micro devices". En cette veille de fin d’année, ces accords visaient l’insertion déjà amorcée et surtout la généralisation effective des TIC dans les lycées.

Afin de permettre de soutenir l’effort de l’Etat camerounais qui a déjà équipé plus de 30 lycées; en même temps que des organismes privés qui dotent les établissements d’outils informatiques, la commission e-afrique offre des équipements à six établissements-pilotes. Ils bénéficieront, dans un premier temps, d’odinateurs connectés et alimentés par des générateurs électriques. On le sait, l’énergie électrique et le téléphone font cruellement défaut.

Lors d’une intervention, le représentant de Microsft a annoncé que le projet sera étendu à d’autres établissements secondaires à la condition qu’une bonne gestion de cette expérience ait été constatée. On sait que le Cameroun a besoin de ces outils pour massifier l’éducation de trop nombreux élèves. D’ailleurs, la formation à distance subit des tests positifs, mais les infrastructures se révèlent insuffisantes et la coopération multilatérale vient en appui au Gouvernement.

Voilà pourquoi le Ministre camerounais des enseignements, qui a déjà introduit l’informatique dans les programmes de l’Ecole normale supérieure, a déclaré que l’insertion des TIC dans les programmes scolaires "facilitera les échanges et créera de nouvelles opportunités d’affaires, et permettra aux jeunes scolaires de terminer leurs études, étant désormais nantis des aptitudes leur permettant de participer efficacement à la Société mondiale de l’information"

Il est attendu de connaître les établissement choisis, d’y muter des encadreurs formés et de laisser sufffisamment de temps aux élèves de s’initier aux Tic. Ce qui, vu les effectifs (80 à 90 élèves en moyenne par classe) pose quelques problèmes...


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