Les aides multiples qui déferlent sur l’Afrique pour la sauver du désastre de la famine demeurent étrangères et ne produisent aucun résultat patent. Une fois l’aide achevée, aucune responsabilisation endogène ne poursuit l’oeuvre commencée. Pour contourner cet obstacle, de nouvelles synergies ont surgi, qui orientent différemment les actions conduites en direction de ceux qui crèvent de faim.
L’essentiel de ces actions passent un partenariat élargi par le biais du site de Africanhunger entièrement en anglais et qui est connu sous l’appellation de
Partenariat pour la Réduction de la Faim en Afrique
Son objectif concentre des efforts indépendants des institutions publiques et privées américaines et africaines et des organisations humanitaires internationales et vise à long terme à développer un nouveau consensus en vue de soutenir les efforts des États-Unis pour la réduction de la faim en Afrique, en créant un partenariat permanent pour la mise en oeuvre du programme résultant.
Dans un communiqué publié sur partenariat on peut lire que le renforcement de l’agriculture en Afrique est primordial pour s’attaquer aux causes premières de la faim. En fournissant aux familles rurales, qui constituent les deux tiers de la population, des opportunités de produire plus pour leur propre consommation, ou de gagner des revenus suffisants pour mieux se procurer de la nourriture et des biens de consommation de première nécessité, les pays peuvent créer les bases durables de lutte contre la faim.
Le partenariat qui réunit les Américains et les Africains eux-mêmes se doit par conséquent de formuler une stratégie et un plan d’action dans le but de renouveler les efforts qu’entreprennent les États-Unis en vue d’aider les Africains à réduire la faim d’une façon significative d’ici 2015. Les Présidents du Nigéria, du Ghana, du Mali qui font partie de ce partenariat travaillent avec les Américains en vue d’infléchir positivement l’aide pour la réduction de la faim par le biais de l’Internet et des actions sur le terrain. Le site apporte toutes les informations sur ces actions sur Africanhunger
Il reste à regretter que les initiatives de ce genre proviennent généralement du Nord. La pénétration de l’Internet et des nouvelles technologies est assez grande en Afrique pour permettre des actes endogènes. La réduction de la faim par les TIC passe par la vulgarisation des points d’accès en vue de l’éducation des populations rurales, des élèves à appliquer ces outils pour l’amélioration de l’agriculture. De nombreux pays africains ont mis sur pied des télécentres ou des centres communautaires pour initier la population aux technologies nouvelles et de leur applications diverses, qui contribuent à l’amélioration de l’agriculture, de la pêche, de la santé.
Le Burkina prend le peloton dans l’élaboration de ces stratégies d’amélioration de l’agriculture. Les portails comme celui de la Fédération Nationale des Industries de l’Agro-Alimentaire et de transformation du Burkina la FIAB relatif aux associations oeuvrant pour l’agroalimentaire, ou encore le Fenob qui regroupe 43 organisations paysannes ainsi que le rappelle un site similaire, le Fenop où l’on se rend compte que pour développer les activités agricole, cette petite organisation développe des forums et sert d’instrument d’appui à la formation des paysans.
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