Articles

Publié le 11 mai 2003 Mis à jour le 11 mai 2003

La puissance de Google ravit et inquiète tout à la fois

Google, le moteur de recherche le plus populaire au monde, est maintenant capable de sonder instantanément plus de trois milliards de pages Web sur pratiquement n’importe quel sujet. La quantité est ici devenue synonyme de qualité.

Selon les mots d’un analyste, «Google est en train de modifier les habitudes au sein de la société et du milieu des affaires, et ce, des rendez-vous galants aux procédures d’embauche». Le journaliste Stewart Alsop, qui s’occupe de technologie, se confie : «Je n’avais pas l’habitude de le faire mais maintenant je ne peux pas vraiment travailler sans me procurer un portrait "Google" de quelqu’un».

Voici des exemples de la nouvelle importance qu’a prise Google. On dit qu’un Américain sur trois en ligne a fait une recherche portant sur une de ses connaissances personnelles à l’aide d’un moteur de recherche. Et un Américain sur quatre a effectué une recherche de type «vanity Google» (saisie de son propre nom dans l’espace recherche pour voir ce qui en ressort). Mais au fur et à mesure que la prédominance de Google sur le marché mondial croît, de plus en plus de gens se posent des questions sur Google et les problèmes de bon droit et de vie privée. Le président Tim O’Reilly de O’Reilly & Co., une maison qui publie des livres sur l’informatique et Internet, souligne : «Il y a beaucoup de gens qui à coup sûr se soucient du contre-coup que pourrait susciter Google s’il devenait trop puissant.» Lynn Wedel, une utilisatrice régulière de Google exprime son inquiétude : «Il y a beaucoup trop d’information. De plus, elle est trop facile à trouver. Je ne savais pas que les bases de données contenaient ce genre de renseignements.»

Les gens découvrent souvent des photos avec leurs amis du secondaire, leur adhésion à des clubs ou encore leur rang à un marathon parce qu’un ami, un membre de la famille ou d’une association a posté l’information. Ben Edelman du Berkman Center for Internet and Society de l’École de droit de Harvard lance la mise en garde suivante : «Après tout, les gens sont libres de faire ce qu’ils veulent. Mais ne nous y méprenons pas. Si les gens ne sont pas contents, Google pourrait être soumis à des règlements. Les gens voudront qu’une loi soit votée.»

Pour l’article complet



Le fil RSS de Thot Cursus - Besoin d'un lecteur RSS ? Feedly, NewsBlur


Les tweets de @Thot


Accédez à des services exclusifs gratuitement

Inscrivez-vous et recevez nos infolettres en pédagogie et technologies éducatives

Vous pourrez aussi indexer vos ressources préférées et retrouver votre historique de consultation

M’abonner à l'infolettre

Superprof : la plateforme pour trouver les meilleurs professeurs particuliers en France (mais aussi en Belgique et en Suisse)


 

Ajouter à mes listes de lecture


Créer une liste de lecture

Recevez nos nouvelles par courriel

Chaque jour, restez informé sur l’apprentissage numérique sous toutes ses formes. Des idées et des ressources intéressantes. Profitez-en, c’est gratuit !