L’étude « E-Learning : Studying Canada’s Virtual Schools» commanditée par la Society for the Advancement of Excellence in Education (SAEE) et réalisée par FuturEd sous la direction du Dr.Kathryn Barker avait pour but de «d’évaluer l’efficacité de l’école virtuelle et de dresser des comparaisons avec l’approche conventionnelle»
Elle a été effectuée sur deux ans (1998-2000) et a couvert 9 écoles secondaires virtuelles dans trois provinces canadiennes. 800 interviews d’étudiants, de parents, d’enseignants, de directeurs et d’administrateurs de district ont été complétées.
Ce qu’on a trouvé
- Croissance
Partout la demande est forte, en croissance de 125 % sur deux ans, et la capacité d’accueil limitée par les fonds alloués aux expériences et équipements.
Les étudiants apprécient tout particulièrement le plus grand choix de cours offerts et d’opportunités d’apprentissage.
Deux modèles de distribution se dessinent : tout le programme en ligne ou le modèle hybride, où une portion du programme est offerte en ligne, l’autre en classe.
- Satisfaction
Tous, étudiants, parents, enseignants et administrateurs sont très satisfaits et enthousiastes à propose de l’école virtuelle et ce selon des indicateurs variés.
On a remarqué que les participants ont développé plus d’indépendance, les parcours sont plus individualisés, ils ont le sentiment d’être mieux préparés aux études supérieures et continues, d’avoir une meilleure responsabilité personnelle, une meilleure organisation du temps, qu’ils ont la possibilité de réussir malgré des échecs antérieurs à l’école, qu’ils ont moins de distractions, des chances égales de participer, qu’ils ont développé des compétences technologiques. Ils apprécient la rétroaction rapide, l’absence de limites géographiques et la plus grande chance pour les parents de s’impliquer.
Il faut préciser que la principale raison pour les participants de faire l’école virtuelle était l’insatisfaction envers le système conventionnel. À ce titre autant les élèves très performants que les cancres s’inscrivent. Les raisons d’insatisfaction étant différentes évidemment.
On a noté plusieurs éléments positifs dans les résultats obtenus, mais il est trop tôt encore pour mesurer la réussite comparée aux examens finaux.
- Coûts
Par ailleurs, au niveau des coûts, on assure qu’il en coûte entre 20 % et 40 % de moins... on comprend la satisfaction des administrateurs !
En somme, même si les écoles virtuelles apparaissent au moins aussi efficaces que les écoles conventionnelles, plusieurs questions sont soulevées par ce changement radical dans les façons d’enseigner. Les meilleurs modèles ne sont pas encore établis.
Pour télécharger le rapport complet (945 k, .pdf): E-Learning : Studying Canada’s Virtual Schools
Voir plus d'articles de cet auteur