Attirées par des rêves de grandeur et financées par du capital de risque, certaines compagnies motivées par l’appât du gain essaient de dénicher le prochain entrepreneur d’envergure parmi les étudiants inscrits dans les écoles d’administration ou en ingénierie informatique, qui décrochent pour se lancer en affaires sur Internet.
Plusieurs universités ont été incitées à ajouter des cours traitant d’entrepreneuriat et des programmes sur le commerce électronique de même que des concours portant sur le plan d’affaires : le gagnant reçoit une généreuse bourse provenant de firmes spéculatives. D’autres institutions ont mis sur pied des programmes d’incubateurs d’entreprises, qui offrent du soutien aux étudiants qui se lancent en affaires en vue de les amener à établir des bases solides. Ce soutien se concrétise par l’attribution de locaux et d’ordinateurs et par un accès à Internet, entre autres.
Bien que de nombreuses institutions aient ainsi perdu des élèves au bénéfice du monde du travail, elles retirent certains avantages de l’expansion rapide d’Internet. Cette vague de comportements entrepreneurial est cependant contestée. Pour éviter les critiques, certaines écoles établissent des règles strictes quant à ce que les professeurs doivent faire ou ne pas faire dans ces programmes.
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