Le Ministère malien de la Communication veint de réaliser une grande première à Bamako, pour y avoir fait converger les jeunes -filles et garçons à nombre égal- des quatre régions du pays afin de les initier aux technologies en réseau.
Selon la revue électronique Afrik.com ce e-festival a vu le jour à la suite d’une très forte demande des couches les plus jeunes après la fête de l’Internet qui se déroule au mois de mars. La promesse faite à cette occasion a donc été tenue et a coûté 60 millions de FCFA.
Les objectifs de cette manifestations sont nombreux pour satisfaire écoliers, collégiens, lycéens, étudiants, et aussi diplômés sans emploi, d’abord, faire le pari que les jeunes seront les meilleurs propagateurs de l’usage des TIC dans le reste de la société, ensuite, renforcer le CV des jeunes diplômés et enfin assurer gratuitement une formation de base des plus jeunes ainsi que le fait voir l’ article.
Le contenu des enseignements est varié: initiation informatique et celle d’Internet. Elles durent chacune de 8 à 16 heures avec cependant des cours théoriques et la pratique sur 100 ordinateurs. Les jeux font également partie des cours pour lesquels 30 machines et 12 formateurs sont disponibles afin d’aider les élèves en difficulté sur un jeu interactif ou en ligne. Ces activités permettent aux plus jeunes de se familiariser avec le clavier et d’apprendre en s’amusant.
Ils sont quelque 400 heureux sélectionnés. La majorité est originaire des rives droite et gauche de la capitale. Mais « des lycéens de l’intérieur ont également été envoyés par des leurs académies régionales». Ils suivent gratuitement les formations «au Palais des Congrès (où la majorité de l’activité est concentrée), à la mission de l’informatique et des nouvelles technologies de l’information (Minti), aux Halles de Bamako, au Campus numérique de la Francophonie et le Cyber du Dr Cheick Modibo Diarra », énumère Abdoulaye Koïta.
De telles activités sont susceptibles d’intéresser la jeunesse à l’utilisation rationnelle et responsable des Tic. Mais il est urgent aussi de leur montrer, très tôt, les applications de ces outils sur le développeent du pays. Cela manque encore. Beaucoup.
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