Les préparatifs du sommet de Ouagadougou atteignent leur point culminant. L’ Agence de la Francophonie s’active elle aussi pour apprêter cet événement déjà très attendu. Mais, cette semaine, près de 300 utilisateurs africains de logiciels libres sont attendus à Ouagadougou pour prendre part aux premières Rencontres africaines (28 septembre - 7 octobre). Selon le communiqué de presse de cette agence, la rencontre sur les logiciels libres se situe à mi-chemin entre les deux étapes du Sommet mondial sur la société de l’information (Genève 2003 et Tunis 2005). Ces assises veulent donner aux logiciels libres la place qui leur revient dans l’instauration d’une société de l’information équilibrée.
Organisée à l’initiative de l’Association africaine des utilisateurs de logiciels libres et de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie, avec la contribution de l’Association nationale burkinabè, cette manifestation s’articulera autour de plusieurs moments forts, alliant formation, réflexion, sensibilisation et mobilisation.
Quatre ateliers régionaux africains sur les technologies avancées accueillent 80 stagiaires, suivis de l’assemblée générale de l’Association africaine des utilisateurs de logiciels libres, de tutoriaux sur l’état de l’art des logiciels libres; de conférences notamment sur les enjeux des logiciels libres pour le développement de l’Afrique - Nopada/Nepad et de toute une nuit, du 5 au 6 octobre, pendant laquelle les développeurs de logiciels libres s’en donneront à coeur joie.
Le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, Djibouti, le Gabon, la Guinée, Madagascar, le Mali, le Maroc, Maurice, la Mauritanie, le Niger, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, le Togo et la Tunisie qui disposent chacun d’un laboratoire où s’utilisent les logiciels libres prendront part à ces travaux.
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