Avant Internet, la préparation des voyages n’était ni facile, ni très profonde. Aujourd’hui nous pouvons connaître le pays, la région, la ville, l’hôtel et même la chambre avant d’être parti ! Le nombre de gens connus par Internet avant de se rencontrer en personne s’accroît de plus en plus... Internet facilite apparemment les contacts. Démonstration supplémentaire avec les langues. Je peux m’initier à l’une des langues parlées par exemple au Botswana, au Sénégal ou en Roumanie avant de partir bien plus facilement qu’avant et le plus souvent sans même qu’il ne m’en coûte un sou. Pour se faire l’oreille, apprendre les rudiments, mettre à l’aise les gens qui nous reçoivent, la e-formation est vraiment formidable. Mieux encore, le nombre de langues à apprendre est de plusieurs milliers et si une personne peut en apprendre 10, 20, 30 ... il sera toujours possible de lui en enseigner une nouvelle. Le marché de la e-formation en langue n’est donc pas prêt de se saturer. En ce sens, le marketing des langues selon Télélangue devrait nous aider à profiter; pour essayer, voici l’occasion d’apprendre dix langues africaines du nord au sud, de perfectionner son anglais, son latin, ses notions culturelles ou encore de parler par Internet. Les langues des peuples qui ne sont pas présentes dans Internet sont elles menacées ? Pas du fait qu’elles n’y soient pas, mais le fait qu’elles n’y soient pas est tout de même symptômatique de leur état économique, technologique ou social... le fait d’y être par effort n’améliorera sans doute pas beaucoup leur situation, mais ne leur nuira pas. Qui apprendra l’Atikamekw ou l’Inuktitut par Internet ? En attendant de trouver une réponse satisfaisante, profitez-en pour vous initier aux médias, à la recherche en bibliothèque, aux contes européens et même, soulagement, aux règles officielles du football - soccer. Bonnes découvertes, Denys Lamontagne Directeur de Thot Cursus, en l’absence momentanée de Martine Jaudeau