Pour M. Vauthier, directeur de l’École d’ingéniérie de la formation à distance ( EIFAD - CNED), si les professeurs des universités ne s’empressent pas de contribuer à l’offre de formation en ligne, même si la demande est là, c’est principalement en raison de considérations administratives.
Ils n’auraient aucune raison de le faire, ni en termes de carrière, ni en termes financiers...
«Q- Quels sont les principaux freins au développement de l’enseignement en ligne en France ?
JV - Dans les universités, il est clair que c’est la prise en compte du travail effectué en ligne par les enseignants. En effet, seul l’enseignement en présence fait partie des décomptes des services statutaires. Pas de prise en compte non plus dans les demandes de promotion de travaux de multimédiatisation : seule la recherche intervient.
Bref, on ne se bouscule pas au portillon pour s’investir dans les TICE. Pourtant les étudiants sont demandeurs de ce type de formations complémentaires qui offrent un continuum entre la distance pure et la présence sur les campus.
Les centres d’autoformation qui associent ce mixte distance-présence permettent une diminution des abandons des étudiants en particulier en sciences où le secondaire ne répond plus aux exigences du supérieur.
Il serait nécessaire de former les jeunes professeurs à l’utilisation de ces technologies qui ne sont plus nouvelles ! »
Pour lire l’article complet : Jacques VAUTHIER, Directeur de l’Eifad - CNED : « On ne se bouscule pas dans les TICE, pourtant les étudiants sont demandeurs » par Ariane Beky dans Netéconomie.com
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