Publié le 11 avril 1999 Mis à jour le 11 avril 1999
La République de Djibouti est l’un des plus petits pays d’Afrique francophone : 510 000 h pour 237 000 km2. Compte tenu de sa taille, Djibouti ne s’est pas lancée, au lendemain de son indépendance en 1977, dans la création d’une université pour satisfaire ses besoins de formations supérieures.
Pour former ses enseignants de collège et de lycée, qui doivent progressivement prendre la relève des assistants techniques français encore en poste dans l’enseignement secondaire djiboutien, différentes formules évolutives ont été successivement mises en place avec l’aide de la coopération française.
Pour ce qui concerne la formation académique initiale des futurs enseignants de mathématiques, un système original de télé-enseignement scientifique de niveau DEUG (Diplôme d’Études Universitaires Générales) en MIAS (Mathématique / Informatique Appliquées aux Sciences) a été mis en place au début de l’année 96/97 en partenariat entre l’Université de Franche-Comté -- qui conçoit et produit les supports de cours et les documents d’autoformation, et qui pilote pédagogiquement à distance la formation -- et le Centre djiboutien de formation des Personnels de l’Éducation Nationale (CFPEN), pivot de l’opération -- qui dispose d’un centre de ressources multimédias, assure le tutorat local et joue le rôle de centre administratif.
Parmi les étudiants de la première promotion en 98, sortis avec leur DEUG/MIAS en poche, les meilleurs ont été sélectionnés pour suivre à distance, selon la même formule, une formation à la Licence, qui leur permettra d’enseigner en lycée; les autres accomplissent leur première année de professorat de collège.
Pour en savoir plus sur l’origine et les objectifs de l’expérience, les modalités pratiques de sa mise en oeuvre, et ses perspectives d’évolution, consulter le site du télé-enseignement à Djibouti ou adressez-vous directement à Ronan Chabauty qui assure la coordination générale du projet.
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