Selon le journal mauricien l’ Express, le Gouvernement de la belle île s’apprête à former le personnel pour continuer l’ambition de faire de Maurice un cyber-territoire. Il s’agit de mettre annuellement en formation près de 5000 personnes. Selon le journal, "les cours ne s’adresseront dans un premier temps qu’aux futurs opérateurs ou cadres moyens des centres d’appel. A terme, la gamme des études s’étendra à des domaines plus pointus tels que la production de logiciels"
Les conditions d’accès à ces enseignements sont très souples puisqu’on n’exigera en réalité qu’un certificat d’études secondaires pour être autorisé à prendre une inscription. Ce programme permettra "à un simple opérateur du secteur des Tic de devenir Software Consultant ou System Integrator s’il souhaite aller jusqu’au bout de la formation proposée, laquelle comporte dix niveaux.
Les enseignements seront dispensés par l’Université de Technologie de Maurice (UTM) et seront gratuits pour les cours du niveau des Certificates. Les cours de base concerneront les centres d’appel, le telemarketing, les relations clientèle et opérations de back-office, particulièrement dans les domaines des ressources humaines et des services financiers. On envisage également des cursus spécialisés dans les domaines portant sur les transcriptions médicales, le traitement de base de données juridiques, l’animation, l’enseignement à distance, et le maintenance à distance.
Le Gouvernement mauricien, qui a depuis longtemps compris la nécessité et l’importance des Tic pour le développement du pays est en train de donner un exemple à tous les autres pays africains. On voit ainsi associés la gratuité de l’école, le renforcement de l’enseignement à distance, la préparation de l’avenir de l’industrie et de l’économie, l’alphabétisation et, à terme, l’insertion de la jeunesse dans la société. Si des apports extérieurs sont attendus, il faut reconnaître et saluer le très gros effort financier réalisé par le pays lui-même pour faire son entrée dans la modernité.
On comprend le rôle de l’existence d’une politique nationale de formation. Qui manque bien souvent partout en Afrique francophone. La lecture de cet ambitieux et fructueux programme peut s’effectuer en cliquant ici
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