Le monde des moteurs de recherche fait face à un changement. De plus en plus, les répertoires sont vus comme «une perte de temps» face à la tendance de la publicité payée au clic.
«Quand j’ai commencé à faire de la mise en marché en 1999, j’ai payé pour des comptes-rendus dans tous les annuaires pour réaliser qu’une inscription ne valait rien à moins d’être générée dans la première page», confie un publicitaire Web. Des annuaires tels que Yahoo sont de plus en plus supplantés par des moteurs de recherche algorithmique et des services commerciaux. De nombreuses personnes pensent que ces nouvelles tendances satisfont davantage à la fois les internautes et les publicitaires.
La transition a suscité un changement majeur auprès des sociétés de recherche, obligeant Yahoo à réinventer ses stratégies pour offrir des services s’approchant davantage de ceux proposés par Google et Overture Services. Au cours de la dernière année, Yahoo a ajouté des résultats de recherche payés d’Overture, a rétrogradé la formule répertoire en faveur des résultats obtenus par Google et s’est approprié le fournisseur de recherche algorithmique Inktomi. «En octobre, Yahoo a fait passer son annuaire au second plan après Google», mentionne Danny Sullivan, rédacteur en chef de Search Engine Watch. «Tout à coup, le fait d’être répertorié dans Yahoo semble perdre de la valeur. Qu’un site ne figure pas dans Yahoo, il semblerait qu’aujourd’hui ça n’a plus d’importance.»
Entre-temps des entreprises soucieuses d’altruisme comme le Open Directory Project, exploité par Netscape, essaient, selon le rédacteur en chef d’ODP Bob Keating, de «combattre la commercialisation de la recherche». «Beaucoup de répertoires Web ont fait le choix d’une optique autre. Au fur et à mesure que la recherche se mercantilise, l’Open Directory est le seul à être resté vraiment fidèle au concept original du Net, à savoir servir de source d’information et non pas devenir un moyen de faire de l’argent.»
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