Publié le 07 mars 2004 Mis à jour le 07 mars 2004
La recherche de la connaissance ne semble plus absolument soumise à la lecture classique ou à l’instruction classique et formelle telle qu’on les conçoit dans l’éducation formelle. Et les Technologies de l’Information et de la Communication sont en train de révéler qu’en Afrique, les usages sociaux qu’on peut en faire sont toujours plus variés et plus novateurs.
Il y a quelques temps, nous rappelions que Madagascar avait récemment acquis l’expertise dans le cadre des Tic et que le pays tout entier, à l’exemple des autres pays africains, entreprend des efforts pour s’accommoder des ces nouveaux outils qui peuvent servir partout où besoin sera.
Le journal Midi Madagascar vient d’annoncer une merveille qui égaie la population malgache, étant donné que, écrit ce journal "Désormais, même les analphabètes peuvent avoir accès à des banques de données, grâce à 40 contenus numériques, disponibles entièrement en malgache. Ils peuvent être consultés par tout usager, de toutes tranches d’âge ou de niveaux intellectuels différents."
Les auteurs de cette prouesse ne sont en réalité qu’une vingtaine de jeunes gens, diplômés et ayant fait preuve de compétences dans les domaines de "script writer", design, PAO et de la conception multimédia. Les espaces numériques ainsi créés concernent, pour le moment, le Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté, ainsi que divers sujets traitant de la santé, l’éducation, la création d’emplois et le civisme.
La particularité de cette entreprise novatrice consiste en ceci que "pour les analphabètes, les données peuvent être captées visuellement par des graphismes, ou par audio, grâce à un système de sons conçu par des jeunes initiateurs au sein des Actions des Jeunes pour le Développement de Madagascar.
Plusieurs caractéristiques très intéressantes et iconoclastes se liront avec plaisir dans l’ article. Avec peu de moyens, on parvient à des réalisations extraordinairement utiles pour la population. Cette situation confirme le proverbe selon lequel, ceux qui ont des lentilles n’ont pas d’ongles pour les décortiquer.
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