Une vingtaine de représentants des universités africaines, recteurs, chefs d’établissement d’enseignement supérieur, directeurs de l’Administration centrale issus du Bengla Desh, du Cameroun, du Ghana, du Nigéria et de la Zambie participent, pour une vingtaine de jours, à un séminiare atelier sur la formation en ligne en réseau et par les systèmes multimédias.
L’atelier de réflexion et de pratique se déroule à l’ Université de Jilin, au Nord-Est de la Chine. Cette université compte, sur ses 6 campus disséminés dans la région, une centaine de milliers d’étudiants dont près de soixante mille en formation à distance.
La plus grande particularité de la Chine rejoint les soucis de la vieille Australie soucieuse autrefois de couvrir le territoire en vue d’éduquer les citoyens. La Chine met les moyens pour massifier l’instruction et l’éducation. Bien récemment en 2005, elle a dépensé 366,2 millions de dollars pour l’enseignement de base recevant des dizaines de millions d’élèves, alors que l’enseignement secondaire en accueillait 60 millions.
Les chiffres astronomiques sont communiqués pour pourvoir le pays de 48 605 satellites, d’un nombre vertigineux d’ordinateurs, de CD et d’équipements divers devant servir à l’enseignement à distance à tous les enfants et adultes par les 110 000 établissements qui reçoivent l’enseignemnt présentiel et distanciel.
Le système de réseautage, de sécurité, de transmission des données et le fonctionnement de ces équipements de télécommunication et d’enseignement produits par des firmes locales et d’une grande efficacité constituent le menu des travaux des Africains et des ressortissants du Bengla-Desh.
Des aides d’une très grande valeur financière ont été accordées au Ghana où l’enseignement à distance utilise du matériel chinois.
Des partenariats éventuels sont à l’ordre du jour, si l’on s’en tient aux propos des autorités de l’Université de Jilin. De belles perspectives pour qui peut apprendre à pêcher dans un pays où il faut mettre la main à la pâte.
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