Le marché de la formation à distance en Afrique : quelle place ? quels profits ?***
L’Afrique représente un gros marché, alléchant et réel. Mais des embûches empêchent son éclosion.
Publié le 27 mai 2002 Mis à jour le 27 mai 2002
L’étude sur les coûts de la formation ouverte et à distance annoncée est désormais disponible sur Algora.org au format PDF. Cette étude a été réalisée par Arnaud Coulon , consultant à Algora et Michel Ravailhe, enseignant-chercheur en Economie-Gestion à l’université Picardie Jules-Verne :
Nous avons donc abordé la formation (FOAD) sous deux aspects : comme une dépense en cherchant à la caractériser et à la mesurer de façon la plus exhaustive possible, mais aussi comme un investissement dans la partie la plus théorique du document. Nous avons conservé la segmentation initiale mais sur un échantillon plus restreint de trois cas. Le regard que nous portons, avec comme fil conducteur la question des coûts, se situe à trois niveaux :
en amont du dispositif (l’entreprise) lorsque la question de l’investissement se pose ;
en phase de production (l’université) lorsqu’il est intéressant de connaître les coûts pour mieux les maîtriser ;
en aval du dispositif (le prestataire) lorsque le dispositif est déployé et quasiment stabilisé pour dresser un bilan des opérations.
Au choix, la version complète en un seul clic (format pdf, 2 Mo, 115 p.) ou les 4 parties à télécharger séparément :
Bon nombre d’organismes de formation se sont lancés dans des expérimentations, souvent avec l’appui et le soutien de financements publics. Ces financements ont permis de faire avancer les structures en finançant tout ou une partie de l’achat de matériel, l’accompagnement des formateurs, l’ingénierie des dispositifs, etc., investissement amont permettant d’accompagner le changement au sein des organisations. Nombre d’expérimentations n’ont pas su, ou pu trouver les moyens de passer à une phase de déploiement. Souvent, à l’issue de la convention qui permet un abondement de financement public, les dispositifs s’arrêtent. Ce premier constat laisse à penser que le modèle économique n’est pas viable pour le moment, faute probablement d’une demande suffisante et solvable.
La morale de cette étude vient semble-t-il d’Outre-Manche :
«Ne laissez personne vous dire que les TICE vont faire baisser les coûts, parce que ce n’est pas possible. Ce que les TICE peuvent faire, c’est élargir la palette des possibilités. Elles peuvent améliorer l’éducation et la rendre plus accessible».
(Diana Laurillard, vice-chancelier de l’Open University chargée des technologies éducatives au Royaume-Uni, 22 novembre 2000)Accédez à des services exclusifs gratuitement
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