L’ Institut Technologies de l’information et Sociétés (ITIS), créé en 2005 par l’Université Laval, de Québec, a pour mission d’accélérer la production de nouvelles connaissances et l’émergence de projets structurants en TI.
L’ITIS s’intéresse particulièrement à cinq filières des technologies de l’information :
- e-business : commerce électronique, affaires électroniques;
- e-culture : diffusion et conservation des patrimoines, rayonnement culturel;
- e-éducation : e-learning, e-formation, portail de connaissances;
- e-gouvernement : administration électronique, gouvernement en ligne, e-démocratie (eparticipation, e-consultation, e-élection);
- e-santé : télémédecine, télénursing, dossier-patient informatisé.
Il va de soi que nous nous sommes particulièrement intéressés à la e-éducation... pour s’apercevoir que le rapport, comme il est dit dans la présentation, n’est en rien exhaustif et est plutôt une compilation des activités les mieux médiatisées et accessibles aux universitaires.
Ce qui se passe dans les écoles, ou dans les entreprises de e-learning n’est abordé qu’indirectement... et on peut se demander à quel point les informations sont mises en contexte. Par exemple on ne trouve rien du tout sur l’activité globale des principales institutions à distance du Québec : Téluq, Cégep@distance, Sofad, Cemeq et autres, qui sont pourtant loin d’être inactives avec de nombreux projets d’innnovation et de développement chacune; seules celles de l’Université Laval sont abordées. Drôle de bilan.
Bref, on devrait plus parler d’une compilation intéressante d’activités technologiques que de réel bilan, si on s’entend bien sur le terme bilan qui a un caractère de globalité et d’exhaustivité. Mais comme on ratisse large, l’entreprise serait colossale et s’éloignerait du but pousuivi de stimulation du débat public.
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