Au Cameroun, la politique d'utilisation des TICE fait des progrès rapide à tous les niveaux. Alors que le
Ministère de l’Éducation de base applique la politique des TIC de ce secteur, le Ministère
des Enseignements secondaires a créé un
Département des TIC à l’ENS et une Inspection Générale des TIC pour leur intégration. Ces deux Départements ministériels préparent l’ amélioration des modes d’intervention
des TIC dans la plupart des classes des écoles et des lycées. Ils organisent cette semaine,
avec la Présidence de la République, un séminaire sur l’intégration réelle des
TICE pour l’année prochaine.
Un rapport national du Panaf-Cameroun propose une analyse de terrain qui montre les difficultés et les avantages
de ce nouveau mode d’enseignement qui s’étend rapidement.
Loin de ces
salons feutrés, les profs en salle éprouvent le besoin de maintenir les enfants
en classe en leur offrant, comme toujours à cette période, des activités
ludiques. Les jeux électroniques, par exemple, inondent les quartiers et les
parents sont inquiets de ces outils qui font du bruit et qui éloignent les
enfants de la maison et de l’école.
L’actualité aidant,
les enseignants découvrent avec intérêt et passion l'insertion la problématique des serious games qu’Alvarez définit commeun objet qui propose d’associer une dimension utilitaire au jeu vidéo. Il s’écarte ainsi du pur divertissement. Reliés au monde comme tous leurs collègues sur les cinq continents, ils lisent avec grand intérêt le dossier que le Café pédagogique consacre ce mois-ci à l'utilisation des jeux vidéos en classe.
Les profs
rencontrent cependant des difficultés à choisir les jeux qui présentent des objectifs pédagogiques pertinents. Si la guerre, la bagarre, le
combat et la violence sont les thèmes favoris des enfants à première vue, d’autres objectifs
peuvent surgir durant les discussions avec les apprenants qui ne voient plus le
temps passer, contraignant les profs à des heures supplémentaires.
Mais l’éducation des
parents reste à (par) faire, dans le choix des jeux où doit primer la qualité du
contenu. Il n’y a pas de cours plus sérieux que ceux-là, d’autant, semble-t-il,
qu’ils rendent les jeunes plus compétents dans de nombreux domaines. Il reste alors à convaincre les parents...