L’utilisation des divers procédés de transmission (parole, son, musique, images, etc.) a des effets appréciables sur la qualité de la réceptivité, sur la concentration, la mémorisation et bien d’autres variables plus ou moins subjectives des étudiants.
Les médias utilisés ne sont pas neutres. Il y a des différences fondamentales entre une présentation powerpoint et une simulation interactive, entre une conférence vidéo et un texte à l’écran, entre une image fixe et une image animée.
Leur utilisation judicieuse dépend de plusieurs varibales dont les objectifs poursuivis, les technologies disponibles et les coûts.
Le rapport de Denis Harvey (Université de Montréal) « Exploitation pédagogique des différents médias dans les systèmes d’apprentissage multimédias» aborde ces questions.
Extrait :
« les modes auditif et visuel d’échange de l’information diffèrent largement. La parole est publique, transitoire, toujours sujette à interprétation et se prête mal à la transmission d’informations spatiales.
Les données transmises verbalement sont aussi plus susceptibles de perdre de l’exactitude que les données visuelles (Tucker et Jones, 1991).
Par contre, les signaux sonores sont perceptibles quelle que soit l’orientation spatiale de l’auditeur. L’apprenant peut donc effectuer d’autres types d’activité tout en écoutant un message sonore. En plus, un court message sonore est plus facilement répété et peut donc séjourner plus longtemps dans la mémoire à court terme qu’un message visuel.
Par contre, l’image demeure généralement disponible plus longtemps....»
Exploitation pédagogique des différents médias dans les systèmes d’apprentissage multimédias
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